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L’idée qui circule sur Internet, c’est que son développement est fulgurant. Et pourtant... Il a fallu moins de 20 ans entre l’invention du moteur à réaction -dans les années 1880- et l'apparition des premiers réseaux complexes d’avions, de voitures, de camions, et de motos. En revanche, l’invention des réseaux informatiques remonte aux années 40, et leur adoption par le grand public n'intervient pas avant les années 90. Les raisons sont-elles seulement techniques ? On peut en douter. Une grande partie des raisons de ce délai relève de la question sociale. Les réseaux d’informations électroniques sont plus complexes à utiliser et à animer: leur adoption est donc beaucoup plus lente. De plus, si 60 ans après l’invention des réseaux informatiques, en 2005, les ordinateurs sont d'usage quotidien, seule une part infime -moins de 10%- de leurs fonctions sont utilisées par 99% des utilisateurs.

Le développement des réseaux informatiques n’en est qu’à son début. L’âge d’or est encore loin. Aujourd'hui, c’est plutôt l’obscurantisme qui domine. L’image actuelle de la société de l’information fait froid dans le dos. Mais ce n’est pas définitif. C’est juste une vaste science largement disponible, mais avec très peu de conscience pour lui donner sens. Or justement, il s’agit d’un processus d’adoption très lent, très très lent, à l’image du développement d’un nouveau règne, d’une nouvelle civilisation, d’une nouvelle conception fondamentale du monde. Il reste donc tout à faire, alors que les financiers ont dans la tête l’image des start-ups toutes en faillite, et de quelques grandes oligarchies de l’information qui ont verrouillé le marché.

Le but de ce livre est non seulement de décrire simplement et précisément quels sont les réalités et les enjeux de la société de l’information, mais aussi de définir un plan d’action pour qu’elle prenne bien forme. Enfin, il s’agit de juger les puissants dont les pratiques sont les plus sauvages pour leurs crimes contre l’humanité, génocide par la science de l’informatique.. Comment ? Là aussi très lentement, profondément, par raffinements progressifs. Par diverses mesures de la plus douce (vérités et réconciliation par le développement de dynamiques ouvertes et durables donc « Libres ») à la plus dure (tribunal des peuples). Les démarches permettant le succès d’une telle mutation sont déjà pratiques. Elles s’appellent notamment slashdot (avec la démocratie karmique), wikipedia (avec l’encyclopédie la plus participative possible), cooperation.net (le modèle économique équitable dans la société de l’information…).

Dans ce premier chapitre, nous vous révèlerons des faits sur les bases de la Société de l’information, sans entrer dans les enjeux, ni les options possibles. Car l’objectif de ce chapitre, c’est que quel que soit le lecteur, il ne puisse dire qu’une chose : oui, je suis d’accord, j’adhère à ces définitions de base. Ainsi, nous pourrons mieux débattre dans les chapitres suivants sur les différentes options, car nous aurons une base commune.

Si ces aspects théoriques ne vous intéressent pas, vous pouvez aussi les lire à la fin, car c’est vrai que c’est assez technique, même si j’ai essayé de mettre un brin d’imagination dans ces descriptions pour mieux faire passer le message.

Dans un livre dont le thème est « la société de l’information », on pourrait traiter de centaines de sujets. Pour chacun, il serait possible d’argumenter tant et si bien que le sujet deviennne le centre des enjeux: "la sécurité, tout dépend de la sécurité des transferts d’information". "Les contenus produits par les citoyens, voilà la vraie question". "L’éducation à l’usage approprié des réseaux informatiques, telle est la solution à tous nos maux". "Le respect de normes ouvertes, de standards compatibles". "Mais non, zavez rien compris, c’est une question de modèle économique : sera-t-il basé sur le contrôle des informations ? Sur le partage des noms de domaine sur Internet ? La liberté des médias ? La cyberadministration ! Les communautés virtuelles ? Ou tout cela en même temps??" Des morceaux d’un puzzle dont l’image complète tarde à se dessiner, malgré tous nos efforts de recherche. Alors quels sont les points communs de toutes ces dynamiques d’échanges d’informations ? Ces points communs qui, bien assemblé, dessineront l’image du puzzle ?

Quels sont les enjeux, les sujets prioritaires, le top 50 des connaissances prioritaires à aborder pour présenter les enjeux de la société de l’Information électronique ??? Quelle est la solution bordel de merde, y’a de quoi en perdre son flegme !

Eliminer Bill Gates et ses copains de la guerre électronique mondiale ? Les remplacer par une autre bande de guignol en risquant qu’ils rentrent à leur tour dans le club des supercupides ?

(Inclure passage sur PNL: casser croyance A pour passer à la croyance B)