Culture libre vs culture propriétaire
Libre au maximum ou Libre dans l’optimum ?
Le but de cet article est de donner une définition la plus claire possible de la Liberté à l’ère de Société de l’Information. Il faut savoir d’abord que le mot liberté a été largement détourné de son sens. On peut parlé d’abus, de viol de la valeur suprême de l’humanité : la liberté en tant que droit à l’équité des chances pour tous. Comment cela s’est-il produit ? Grâce à la concentration des médias.
● Anciens paradigmes : monde infini
Modèles économiques basés sur la pénurie, l'exclusivité, la maximisation des profits, l'incompatibilité des solutions, la hiérarchies de statuts, la formation académique ...
● Nouveaux paradigmes : monde fini
Modèles économiques basés sur l'abondance, la non-exclusivité, l'optimisation des profits, la compatbilité des solutions, les hiérarchies de compétences, les apprentissages permanents ...
Extraits avec adaptation de « monde Diplo – 50 ans qui ont changé notre monde, p. 92, par jacques Decornoy ». … Un nouvel ordre de l’Information et de la Communication s’est tout naturellement forgé, hors de tout dogmatisme, de toute idéologie, de toute contrainte étatique ou supranationale dans le Laboratoire Mondial de la Liberté. Plus rien de n’oppose au libre achat de la presse polonaise par le groupe français Hersant et le groupe suisse Edipresse, au Libre accès de la télévision chinoise à la publicité japonaise, au libre arrosage universel des radios et des télévisions par satellites, à la libre concentration des données par une poignée de groupe.
Dans les exemples polonais et chinois ci-dessus, la liberté est appréciée sous sa forme « maximaliste ». Cela signifie qu’il faut un profit maximum, à n’importe quel prix. Cela s’appuie sur la croyance que les ressources de la planète sont illimitées, infinies, car les impacts négatifs indirects de ces concentrations de données, de cette publicité omniprésente, ne sont pas pris en compte par ceux qui dirigent les grandes industries de l’information. Ils ne voient qu’à court, car ils sont dépendant de l’économie de la panique, à travers l’actionnariat volatile qui détermine la valeur de leur firme.
Inversement, lorsque l’on parle de licence logiciel libre, de libre partage du savoir, de liberté d’opinion, d’E-communication « libre », la liberté est appréciée sous sa forme optimale, à long terme
Lorsque la « communauté du libre », utilise ce mot « libre », elle pense au libre optimal, durable, écologiquement et socialement responsable, protégé des dangers de privatisation et de concentration des ressources, un libre équitable, juste.