Les gestionnaires de la complexité

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Un des éléments centraux à comprendre, pour bien apprécier Ecopol, est la dimension de la gestion de la complexité. Gérer la complexité est un métier à part entière, pratiqué par des consultants expérimentés, qui accompagnent, notamment, des grandes institutions publiques, des grandes entreprises et aussi des structures de milieux associatifs, à travailler sur leur mission, leur vision à 5 ou 10 ans (où seront nous dans 5 à 10 ans) et plus largement à mettre sur pied l'ensemble des mécanismes permettant une durabilité de l'entreprise avec performance et implication de tous ses collaborateurs. C'est, bien entendu, joli dans la théorie et difficile dans la pratique, mais c'est malgré tout ce qui est en train de se mettre en place partout sur terre et qui est une clé de succès essentielle à toute démarche d'envergure impliquant de nombreuses personnes. Une telle démarche inclut, notamment, une culture d'un approche dite écosystèmique, où l'ensemble de la production et de la distribution des biens et des services liés à la démarche collective sont analysés et traités pour être optimisés (et non pas maximisés, car optimum signifie prendre en compte l'impact direct alors que maximum signifie ne pas le prendre en compte), mais aussi une culture de médiation de conflits et de gestion des difficultés, de gestion d'une identité de l'entreprise commune, notre mission, nos valeurs, nos principes de fonctionnement, notre raison d'être, notre métier, etc.

Par exemple, le métier d'Ecopol est d'animer un pôle d'écologie communautaire pour inspirer les politiques privées et publiques en matière de gestion globale des ressources pour la durabilité de l'humanité.

Certains éléments complémentaires sont à rajouter, spécifiquement pour la gestion de la complexité dans un cas de développement durable, notamment, l'adhésion aux valeurs et aux pratiques de l'économie sociale et solidaire, la culture de pionnier du changement et d'accompagnement au changement, l'insertion de développement personnel et d'outils de gestion participative. Plus largement, il faut aussi utiliser les outils de gestion de la complexité, tels que l'orientation projets, la définition d'objectifs «smart», l'utilisation d'outils de gouvernance numérique, pas nécessairement libre, même si c'est le cas pour Ecopol, les entreprise ressources planning (gestion des ressources de l'entreprise), les groupware, les E-portfolio (gestion des identités numériques individuelles et collectives).