Anonymat pseudonymat
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Citation: Un pseudo, ca va trois pseudos. Bonjour les dégâts ! (Théo)
Voici une histoire qui pourrait se situer entre la légende urbaine et le fait divers scabreux. Celle de Lili13, une petite fille de 13 ans. Lili13 "tchat" sur un forum avec Janysmile, une autre petite fille de 13 ans. Lili13 propose à Janysmile un rendez-vous pour se voir dans la vie réelle au parc à 18h. En fait, Lili13 ... c'est un vieux célibataire de 57 ans, attiré par les mineurs. Il profite de l'innocence et l'inconscience de Janysmile. Cette histoire est symbolique. C'est le mythe du loup et du chaperon rouge, actualisé à l'heure d'Internet. Même si elle s'est produite, elle reste très très rare. Il faut donc faire attention, mais sans paniquer. A retenir : utiliser un pseudo peut être un moyen de cacher de mauvaises intentions.
Dans un autre registre, Salam Pax est le pseudo d'un blogueur irakien [1]. En 2003, en pleine 2e guerre du golfe, il publie des articles pour partageant sa vie au quotidien. L'embargo, les injustices, la loi martiale, la dictature, les privilèges, les doubles languages... Tout cela c'est grâce à un pseudo et au fait qu'il utilise des technique pour rester anonyme. Sans pseudo, il n'aurait pas pu aborder des sujets aussi sensible. Il ose critiquer ouvertement Saddam Hussein, et plus tard il critique aussi la coalition menée par les américains, lorsqu'elle occupe Bagdad. Il aurait été emprisonné et torturé immédiatement.
Alors ? Anonymat & pseudonymat : bon ou mauvais ? Le meilleur côtoie le pire.
D'un côté c'est essentiel pour la liberté d'expression. De l'autre c'est terrible pour les internautes innocents.
C'est pourquoi on revient toujours à l'essentiel : l'éducation. Ignorer ou interdire ces pratiques ne servira à rien.
C'est une arme. Et comme toute arme, mieux vaut l'utiliser avec précautions.
Comme interdire de traverser la forêt est inutile. Mais mieux vaut la traverser en étant bien accompagné, ou avec l'expérience nécessaire pour parer aux dangers, sans oublier de profiter de cette nature merveilleuse.
Quelle politique ?
Production d'informations : N'utiliser un pseudo que si nécessaire. Eviter de communiquer ses coordonnées à des inconnus.
Consommation d'informations : Positif : apprécier un pseudo sympa si l'auteur a un pseudo officiel. C'est cool. Par exemple ce livre a été écrit par move@cooperation.net, qui est le pseudo officiel de Théo Bondolfi, inspiré par R4F (Raphael Rousseau) et retouché par Héraclite (Samuel Dixneuf)
Négatif : se méfier lorsque la personne qui utilise le pseudo n'a pas de raison de se cacher, et n'est pas identifiable facilement en faisant une petite recherche sur le web. Plus largement, seul les citoyens risquant vraiment des ennuis parce qu'ils dénoncent des abus ont une raison valable d'être anonyme. Et encore, il faut que ces abus soient dénoncés avec élégance, sans appel à la haine ou autres comportements extrémistes.
A noter enfin que parfois, même dans une démocratie, cela peut être justifié d'utiliser un pseudo. Par exemple pour dénoncer des abus de l'état de droit. Comme le fait wikileaks.
Anonymat et pseudonymat en bref
Anonymat : aucun nom. Ne pas signer ses textes ou ses interventions sur le Web. Le pseudonymat consiste a utiliser un [alias], un autre nom, pour le faire. En cas de changement répété de pseudonyme, le résultat est le même que pour l'anonymat.
La seule trace, c'est celle de l'adresse IP. C'est l'adresse attribuée par le fournisseur d'accès. Exemple : ce mot a été modifié sur wikipeia par l'anonyme dont l'IP est 212.97.132.248.
Faire un Le saviez-vous ?
Faire tableau:
Usage justifié/injustifié
Faire micro glossaire : « alias » => pseudos transparents.
Iconographie: http://chrisabraham.com/wp-content/uploads/2009/01/nobodyknowsyoureadogontheinternet.jpg
Version en ligne
Reste à faire: évoquer des situations concrètes: Forums, commentaires, réseaux sociaux, blogs, etc.
