Hackers vs crackers
"Hacker est à l'origine un mot anglais signifiant bricoleur, bidouilleur, utilisé pour désigner en informatique les programmeurs astucieux et débrouillards. Plus généralement il désigne le possesseur d'une connaissance technique lui permettant de modifier un objet ou un mécanisme pour lui faire faire autre chose que ce qui était initialement prévu."
"la technologie devrait être utilisée pour étendre nos horizons et essayer de maintenir la connaissance libre dans le monde"
"Les hackers construisent et les crackers détruisent"
Confusion des termes par la presse: hackers sont confondus avec les crackers.
Les hackers commencent à être réhabilités et on demande leurs services: exemple article de Libé cité en Sources
Titre de l'article: à trouver Les enjeux citoyens, Les enjeux de société ou Écosystème inclusif ou exclusif ou rester sur Hackeur/Cracker, GNU/Linux Les deux exemples doivent aller ensemble
« Calomniez calomniez, il en restera toujours quelques chose! » disait Goebbels, ministre de la propagande d'Hitler (à la base, la phrase est de Beaumarchais...). C'est malheureusement souvent vrai. Noam Chomsky, linguiste et grand penseur de la société de l'information, parle de la fabrication du consensus: si on répète avec plusieurs angles d'approche correspondant à plusieurs publics cibles les même faits inexacts, ils commencent à devenir exacts. Un bon exemple est l'erreur de nomination du hackeur versus black cracker. Commencer l'explication là-dessus, avec cette accroche.
Dernier élément: A qui profite le crime? De mettre dans le même paquet des personnes qui sont profondément au service de l'humanité et une minorité qui abuse de ses talents pour servir des intérêts privés... (suite de la phrase?) Conclusion: Au même titre qu'on a enlevé GNU dans le projet de Linux, qui ne peut exister que comme duo, on a diabolisé les hackeurs. Les points communs entre ces deux « déviances », c'est que (le but il est) leur but est de fabriquer un consensus, souvent par l'auto-censure. Et ce consensus, c'est (le consensus) celui d'éviter d'aborder les enjeux de société à travers les mots-clés. Parce que, à travers le mot-clé du hackeur, il y a la question que les vrais artistes (c'est) sont ceux qui arrivent à comprendre les enjeux de société et non pas ceux qui ne font que proposer de la détente et de la distraction. Et justement, les hackeurs (c'est) sont le contraire des gens distraits, (c'est) ce sont des gens hyper attentifs, parce qu'ils doivent prendre en compte tous les éléments pour gérer les contraintes. Et au même titre, le fait d'appeler GNU/Linux, c'est (d')intégrer dans le GNU des questions d'enjeux de société. Parce qu'en fait GNU (c')est aussi un projet de logiciel, mais (avant tout c'est) c'est avant tout une proposition de choix de société qui devrait faire l'objet d'un débat.
Conclusion: La question est de savoir si on veut insérer dans notre quotidien une réflexion sur les enjeux de la technologie ou si, au contraire, on veut l'évacuer. (Et) Or, plus on l'évacue, plus on vit à crédit, à crédit moral et pas à crédit financier. On a donc un déficit de morale. En faisant ça on exclut, on diabolise les anges (et ça c'est le pire). On diabolise les anges gardiens de la société de l'information, que sont les hackeurs et les promoteurs de GNU.
Sources:
http://www.liberation.fr/economie/0101651397-entreprises-du-hacker-a-l-ouvrage
http://www.phrack.org/issues.html?issue=7&id=3#article
http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifeste_du_hacker
http://www.disobey.com/devilshat/ds980702.htm
http://blogs.techrepublic.com.com/security/?p=4237&tag=nl.e101