L'école de Palo Alto : Différence entre versions

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Lorsqu'on essaie de mieux comprendre le monde numérique, il faut toujours garder en tête une de ses influences majeure : l'école de Palo Alto.  
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Lorsqu'on essaie de mieux comprendre le monde numérique, il faut toujours garder en tête l'une de ses influences majeures : l'école de Palo Alto. Ce courant de pensées et de recherches est né dans les années 50 à Palo Alto, en Californie, à l'endroit où s'est ensuite développée la ''Silicon Valley''.
Ce courant de pensées et de recherches est né dans les années 50 dans la ville de Palo Alto, en Californie, à l'endroit où s'est ensuite développé la ''Silicon Valley''.  
 
Les chercheurs transdisciplinaires qui ont participé à cette aventure ont traité en même temps de psychologie, de sociologie, de sciences de la communication, d'économie et de spiritualités. Ils s'intéressaient par exemple à l'humour, au zen, à l'hypnose, à la cybernétique ou encore à la pédagogie.
 
 
Ce sont notamment eux qui ont donné naissance à la thérapie familiale, à la programmation neuro-linguistique (PNL), à la théorie de l'information, qui sont autant de bases pour ces nouveaux paradigmes. Les pionniers de l'informatique et de l'Internet s'inspiraient de leur travaux, et vice-versa. On voit à quel point culture numérique et relations humaines sont interdépendantes. Saisir l'essentiel de ces nouveaux concepts est tout à fait possible, même sans passer par les bancs d'école. Le chemin est sinueux car cette transition est très importante. Aussi, voici une piste pour ne pas se perdre sur la route de la connaissance  ''': adopter de nouvelles pratiques n'est pas se renier. C'est élargir son horizon, c'est étoffer nos croyances et enrichir nos valeurs.'''
 
  
On peut donc rester soi-même tout en adoptant l'eCulture en profondeur, en s'immergeant pendant de nombreuses années dans de nouvelles pratiques, sans nécessairement comprendre ce que l'on fait du premier coup. Contribuer sur Wikipedia, alimenter un blog, partager des photographies d'art dans une banque d'image... voilà autant de rituels de cette transition. Il faut un certain lâcher prise pour bien la vivre. Cet ouvrage et ceux qui le comprennent sont des guides pour y parvenir.  
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Les chercheurs transdisciplinaires qui ont participé à cette aventure exploraient dans le même temps les champs de la psychologie, de la sociologie, des sciences de la communication, de l'économie et de la spiritualité. Ils s'intéressaient par exemple à l'humour, au zen, à l'hypnose, à la cybernétique, à la pédagogie... Ils ont notamment ont donné naissance à la thérapie familiale, à la programmation neuro-linguistique (PNL), à la théorie de l'information. Les pionniers de l'informatique et de l'Internet s'inspiraient de leur travaux, et vice-versa. Depuis le début, culture numérique et relations humaines sont interdépendantes.  
  
Et si une peur de déshumaniser émerge, elle ne sera que passagère. Au contraire, apprivoiser l'eCulture peut nous permettre de mieux apprécier le parfum d'une fleur, de s'émouvoir de la complicité d'un regard dans la rue, de prendre la parole en public. La culture numérique ne tue pas le réel. Au contraire, elle peut lui donner encore plus de saveur; grâce au partage de la connaissance, à la sagesse des foules et à l'intelligence collective dont il est le vecteur.
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Pour saisir  l'essentiel des concepts issus de cette étroite coopération le passage par le banc de l'école n'est pas absolument indispensable. Il s'agit d'un chemin sinueux qui exige de ne pas se perdre en route – sur la route de la connaissance. Il est non seulement possible mais nécessaire de rester soi-même tout en adoptant l'eCulture en profondeur, en s'immergeant pendant de nombreuses années dans de nouvelles pratiques. Contribuer sur Wikipedia, alimenter un blog, partager des photographies d'art dans une banque d'image... voilà autant de rituels de cette transition qui élargit l'horizon. Il n'est pas question de se renier mais un certain lacher prise aide à bien la vivre. La vocation d'un ouvrage tel que celui-ci est de contribuer à cette ouverture. La culture numérique ne tue pas le réel. Elle peut même lui donner plus de saveur encore; grâce à la sagesse des foules, au partage de la connaissance et à l'intelligence collective dont il est le vecteur.
  
 
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Version du 29 août 2011 à 16:52

Version PDF et imprimée

Lorsqu'on essaie de mieux comprendre le monde numérique, il faut toujours garder en tête l'une de ses influences majeures : l'école de Palo Alto. Ce courant de pensées et de recherches est né dans les années 50 à Palo Alto, en Californie, à l'endroit où s'est ensuite développée la Silicon Valley.

Les chercheurs transdisciplinaires qui ont participé à cette aventure exploraient dans le même temps les champs de la psychologie, de la sociologie, des sciences de la communication, de l'économie et de la spiritualité. Ils s'intéressaient par exemple à l'humour, au zen, à l'hypnose, à la cybernétique, à la pédagogie... Ils ont notamment ont donné naissance à la thérapie familiale, à la programmation neuro-linguistique (PNL), à la théorie de l'information. Les pionniers de l'informatique et de l'Internet s'inspiraient de leur travaux, et vice-versa. Depuis le début, culture numérique et relations humaines sont interdépendantes.

Pour saisir l'essentiel des concepts issus de cette étroite coopération le passage par le banc de l'école n'est pas absolument indispensable. Il s'agit d'un chemin sinueux qui exige de ne pas se perdre en route – sur la route de la connaissance. Il est non seulement possible mais nécessaire de rester soi-même tout en adoptant l'eCulture en profondeur, en s'immergeant pendant de nombreuses années dans de nouvelles pratiques. Contribuer sur Wikipedia, alimenter un blog, partager des photographies d'art dans une banque d'image... voilà autant de rituels de cette transition qui élargit l'horizon. Il n'est pas question de se renier mais un certain lacher prise aide à bien la vivre. La vocation d'un ouvrage tel que celui-ci est de contribuer à cette ouverture. La culture numérique ne tue pas le réel. Elle peut même lui donner plus de saveur encore; grâce à la sagesse des foules, au partage de la connaissance et à l'intelligence collective dont il est le vecteur.


Encart

Le saviez-vous ?

Le principal co-fondateur de l'école de Palo Alto est Gregory Bateson. Son ouvrage le plus connu est vers une écologie spirituelle. Il s'agit de textes dont la production fut étalée sur une période de trente-cinq ans. Une fois réunis, ces textes proposent une nouvelle façon de concevoir les idées et leur agrégat, que l'on appelle l'esprit. Écologie spirituelle : c'est peut-être un bon terme à utiliser pour parler d'eCulture. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vers_une_%C3%A9cologie_de_l%E2%80%99esprit