La prise de décision dans les maisons et projets Smala

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gouvernance, démocratie participative, gestion des conflits, contribution, hiérarchie, maison communautaire.


Dans nos maisons, les prises de décision s’effectuent selon un modèle de gouvernance de type méritocratique, comme sur Wikipédia.

  • les plus expérimentés pilotent, mais obtiennent leur droit de piloter par la pertinence de leur manière d'amener la prise de décisions, principalement en consultant les concernés et en respectant les orientations reçues par d'autres.
  • toutes les prises de décision peuvent être remises en question.

Ceci valorise la recherche de consensus, sans pour autant freiner la décision rapide. On peut toujours étendre la réflexion à un groupe de discussion plus large.

D’autre part, des groupes plus ou moins grands sont mobilisés en fonction de l’impact ou de l’importance de la décision. Ce dernier point nous semble essentiel car nous pensons que la difficulté principale n’est pas tellement de réussir à mobiliser les gens, mais plutôt de réussir à ne pas les fatiguer en les sur-sollicitant pour des objets ou des décisions sur lesquels ils se sentent peu concernés, et inversement, de s’assurer qu’on réussit à concentrer la réflexion sur les vraies priorités, comme des changements de stratégie ou de politique générale, des refontes fondamentales de certains pans du système de fonctionnement. Le but est donc de réussir à mobiliser les gens au bon moment, de la bonne manière.

Comme chacun est 100% libre de son rythme, on ne se voit pas forcément beaucoup dans la semaine. Donc une réunion de quatre heures est organisée tous les mois, et rassemble tous les habitants, ce qui maintient la cohésion du groupe. Le but de ces séances « plénières » est de valider des solutions et propositions déjà consensuelles, qui auront été préalablement discutées plus en détail dans les groupes de travail respectifs.

Dans ce même esprit, si une requête émane d’une personne en particulier, cette dernière, hors des séances plénières, s’occupera de documenter sa demande et d’en discuter avec les autres membres, au travers d’un travail « informel » de recherche de consensus. Ce travail préalable permettra d’éviter les longs débats lors de la séance plénière, évitant ainsi de fatiguer le groupe.

D'autres aspects de cette gouvernance participative orientée « informel » seront décrits dans le deuxième tome d'Ecopol, sur, justement, les outils de l'écologie communautaire.