Quand écologie et informatique font bon ménage : Différence entre versions

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Le principe d'Ecopol est que tous les flux de biens et de services (usage d'un local, temps de travail, satisfaction des participants à un cours...) font l'objet d'une archive vivante sur un serveur Internet accessible pour tous en tout temps. A l'opposé de l'image de Big Brother, l'expérience acquises dans l'étude de projet permet d'affirmer que l'usage approprié de l'informatique réduit les défis liés aux relations humaines. Le mouvement qui a le mieux réussi dans ce domaine est le mouvement du logiciel libre (Copyleft). Au-delà des aspects technologiques, ce mouvement a développé une méthode de gestion durable de l'information qui facilite la prise de décision de manière participative, adoptée tant par de nombreuses ONG que par des gouvernements et des entreprises (IBM, SUN...). La fusion entre méthodes de gestion des écolieux et méthode de gestion communautaire du mouvement du logiciel libre permet :
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L'utilisation de l'outil informatique est souvent reliée à l'image du Big Brother, du contrôle et de la surveillance par la machine des vies humaines. L'informatique et les machines sont avant tout au service de l'homme. <br>Utilisées avec conscience et de manière modeste, elles permettent de faciliter la communication, de rendre plus efficace le traitement des données.
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Le défi est donc d'utiliser l'informatique de manière appropriée. Le mouvement qui a le mieux réussi dans ce domaine est le mouvement du logiciel libre.  
  
- de combiner harmonieusement les approches novatrices de tous les domaines des sciences tant techniques que sociales
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==Ne pas jeter le bébé informatique...<br> avec l'eau du bain de la mal-communication==
  
- d'assurer la traçabilité (éviter que les erreurs se répètent, apporter une vision globale de la situation d'une personne ou d'un groupe en matière d'échanges de biens et de services, ce qui aide à la décision)
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Bien que beaucoup s'accordent sur l'efficacité des outils numériques, l'opinion est encore réticente. La mécanisation est vue comme source de problèmes et d'erreurs. Il ne faut pas, néanmoins, confondre dysfonctionnement et mauvaise utilisation. Lorsque des données sont mal saisies, ou qu'une personne se sert mal d'une machine, on ne peut rejeter la faute sur la machine. Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, mais il faut chercher un moyen d'améliorer le système et l'utilisation que l'on en fait.
  
- de favoriser le partage des charges et l'équité des chances
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L'autre critique faite à l'outil numérique relève d'une peur, d'une méfiance, celle de la perte des libertés individuelles. Les systèmes de traces et de codes barre sont considérés par beaucoup comme des outils dangereux. Il est vrai que les outils numériques sont une compilation de données et qu'une mauvaise utilisation de ces données pourrait desservir les personnes concernées. La culture du libre propose une réponse simple et efficace: la transparence. En effet, les logiciels libres sont consultables en tout temps et par chacun. Le principe de l'open source rend le contrôle et l'évaluation disponible. Lorsque des règles éthiques sont établies et que de nombreuses personnes se rendent garantes du respect de ces règles, les données sont protégées. De plus, par le principe de transparence il est possible de vérifier et de contrôler qu'il n'y a pas de portes dérobées, cachées, qui permettraient à des personnes d'espionner ou d'utiliser abusivement les données.
 
 
- de réduire les écarts entre théorie et pratique à tous niveaux (environnement, social...)
 
 
 
- de réduire la dépendance à un groupe de pionniers sans perdre de vue l'objectif initial
 
 
 
- de développer de solides services de formation continue (aussi appelés « école technique » pour faciliter la compréhension du projet auprès d'un large public brésilien, pour qui une école technique est un terme plus compréhensible que pole d'écologie communautaire.
 
 
 
Les propriétés mêmes des environnements numériques, telles la décentralisation des informations (pas d'instance pivot) et l'asynchronicité (chacun à son rythme) sont probablement les pièces maitresses qui manquent pour que les écolieux deviennent largement plus connus du grand public, source d'inspiration et d'espoir majeur face aux défis du 21e siècle.
 

Version actuelle datée du 11 janvier 2013 à 17:35

L'utilisation de l'outil informatique est souvent reliée à l'image du Big Brother, du contrôle et de la surveillance par la machine des vies humaines. L'informatique et les machines sont avant tout au service de l'homme.
Utilisées avec conscience et de manière modeste, elles permettent de faciliter la communication, de rendre plus efficace le traitement des données. Le défi est donc d'utiliser l'informatique de manière appropriée. Le mouvement qui a le mieux réussi dans ce domaine est le mouvement du logiciel libre.

Ne pas jeter le bébé informatique...
avec l'eau du bain de la mal-communication

Bien que beaucoup s'accordent sur l'efficacité des outils numériques, l'opinion est encore réticente. La mécanisation est vue comme source de problèmes et d'erreurs. Il ne faut pas, néanmoins, confondre dysfonctionnement et mauvaise utilisation. Lorsque des données sont mal saisies, ou qu'une personne se sert mal d'une machine, on ne peut rejeter la faute sur la machine. Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, mais il faut chercher un moyen d'améliorer le système et l'utilisation que l'on en fait.

L'autre critique faite à l'outil numérique relève d'une peur, d'une méfiance, celle de la perte des libertés individuelles. Les systèmes de traces et de codes barre sont considérés par beaucoup comme des outils dangereux. Il est vrai que les outils numériques sont une compilation de données et qu'une mauvaise utilisation de ces données pourrait desservir les personnes concernées. La culture du libre propose une réponse simple et efficace: la transparence. En effet, les logiciels libres sont consultables en tout temps et par chacun. Le principe de l'open source rend le contrôle et l'évaluation disponible. Lorsque des règles éthiques sont établies et que de nombreuses personnes se rendent garantes du respect de ces règles, les données sont protégées. De plus, par le principe de transparence il est possible de vérifier et de contrôler qu'il n'y a pas de portes dérobées, cachées, qui permettraient à des personnes d'espionner ou d'utiliser abusivement les données.