Comment participer ?
Vous y croyez ? Vous vous demandez comment rejoindre l'aventure et participer à votre mesure ou selon vos ressources ? Qui peut s'investir et de quelle manière ?
Avec le temps, nous avons développé des mécanismes d’intégration et d'accompagnement des nouveaux arrivants. L'objectif est que chaque personne ait toutes ses chances d'évoluer sur son chemin personnel en s'intégrant dans un pôle d'écologie communautaire.
Devenir sympathisant : lecteur, diffuseur voire ambassadeur
Pour démarrer, vous vous abonnez à notre bulletin d'information (envoyé en moyenne une fois par mois). Vous le lisez, nous donnez un feedback, c'est déjà un effort très apprécié. Il y a souvent des possibilités de donner un coup de main en ligne, par exemple en le rediffusant auprès de vos contacts sensibles à la démarche en les invitant à s'abonner eux aussi au bulletin. Le nombre d'abonnés a un réel impact. Nous faisons aussi parfois des appels pour renforcer nos bases de données de films inspirants, d'écoconstructeurs ...
Vous pouvez commander des livrets Ecopol gratuits, les diffuser dans des cabinets de médecine alternative, des centres écologiques et de développement personnel, etc.
Vous pouvez venir rendre visite à l'équipe de Smala en Suisse romande. Nous organisons plusieurs soirées de premier contact chaque mois, dites soirées Smala CoCo (Co-opérer et Co-habiter).
Nous avons aussi des chambres à louer pour des mois d'immersion, avec possibilité de stage dans nos projets, selon vos compétences (cuisine, administration de projets, études de faisabilités, formations...).
Ensuite, vous pouvez participer à une ou deux activités du label Ecopol à l'agenda de Smala : visite d'autres écovillages, organisation d'une soirée de premier contact « Smala CoCo », tenue de stands d'informations (10 à 20 journées par an).
Ensuite, sans besoin de compétences aussi complexes que les incubateurs, juste pour donner des coups de main, comme ambassadeurs de bonne volonté, vous pouvez faire l'expérience d'organiser des conférences de toute taille (dès 15-20 personnes) dans votre région et auprès de votre réseau, pour présenter le projet à divers groupes : seniors, jeunes en difficultés, micro-entrepreneurs, groupe d'ingénieurs intéressés à l'écologie communautaire, enseignants...
Des collaborateurs de l'équipe de Smala pourront y intervenir, en diffusant des films et ce livre.
Par exemple Gisèle Maillard est venue à une soirée Smala CoCo. Elle s'est proposée pour monter un groupe de travail chez elle pour les premiers contacts du projet Ecopol en démarrage à Founex près de chez elle. Elle prépare soupe et salade un soir par mois, accueille les curieux à financer ou construire un écolieu. Elle permet ainsi l'émergence du projet Founex, dans lequel plus de 10 personnes et familles sont candidates après les 7 rencontres qu'elle a organisées en 7 mois, avec plus de 200 000.– chf déjà prêtés. Elle a aidé à amorcer la dynamique de groupe, elle a fait la différence, sans pour autant avoir vécu dans un Ecopol avant cet engagement.
Le secrétariat Smala gère l'agenda des soirées CoCo, délègue un ou deux experts de l'incubation d'Ecopol pour animer ces soirées, confirme les inscriptions, envoie les remerciements, assure le suivi de contrats de prêts, couvre les défraiements de repas...
Ce type d'actions de communication est très utile, car de nombreuses personnes ont besoin d'être encouragées par des proches ou de sentir une petite étincelle d'information, un déclic initial, comme celles des cafés déclic, magnifiques moments de découvertes, conférences initiées par notre partenaire Christine Ley.
Idem lors de vos voyages, vous pouvez aussi présenter l'initiative Ecopol à des associations ou toutes structures potentiellement intéressées par l'aventure. Nous avons aussi des livrets en anglais .
Si vous n'habitez pas en Suisse romande, berceau d'Ecopol, créer une ambassade dans votre région peut devenir l'antichambre d'un pôle d'incubation et de labellisation d'écolieux de type Ecopol.
Placer & habiter
Placer de l'argent dans un fond de dépôt-garantie pour soutenir et habiter dans une coopérative porteuse de projets au label Ecopol, c’est la formule la plus en phase avec les valeurs et l’esprit de l'écologie communautaire. Les logements sont attribués en priorité aux personnes qui apportent des fonds propres (une forme de placement éthique). Concrètement, pour la valeur totale de chaque logement, la coopérative a besoin d'environ 20 % de fonds propres. Vous prêtez des fonds à hauteur de ces 20 %, et vous les récupérez si vous quittez votre logement. Dans certains cas, il est possible de réduire ces fonds à 15 %, voire 10 %, en trouvant des aides publiques ou des cautionnements.
Placer des fonds pour soutenir
Il est possible de placer des fonds, sans pour autant désirer habiter un lieu labellisé Ecopol. Soutenir le label, c'est donner la possibilité à des personnes qui ne sont pas en mesure d'apporter des fonds propres de vivre dans une communauté. Cela favorise la mixité des situations financières des co-habitants.
Choisir de faire un tel prêt dans une coopérative d'habitation incubée par Ecopol, c'est soutenir la réalisation de lieux de vie labellisés, sans pour autant spéculer. L’immobilier (terrain + maison) garantit la stabilité financière du placement. Le rendement envisagé est proche des rendements standards de loyer (fin 2015 : 2,5 % en Suisse), ce qui est assez courant dans le domaine des coopératives MOUP.
Les comptes de la coopérative sont audités par une fiduciaire (contrôle externe). En acquérant pour au moins 10 000 francs suisses (chf) de prêts (idéalement plutôt 50 000 à 100 000.– chf pour un réel soutien), vous aidez à démarrer de nouvelles constructions ou rénovations. Tout détenteur de parts peut demander à récupérer les fonds qu'il a placés, et nous visons un remboursement du prêt dans un délai de 3 mois par tranche de 50 000.– chf.
Habiter dans un Ecopol
On commence par conclure un contrat de bail à durée déterminée, de 6 à 24 mois. C'est un essai, pour s'apprivoiser mutuellement avant de s'engager durablement. Dans une deuxième étape, on établit un contrat de bail à durée illimitée. Si un(e) habitant(e) veut partir temporairement (par exemple pour un voyage d'un an) et retrouver son logement à son retour, c'est possible. Pendant la vacance, ce sont les habitants qui réattribuent le logement. Cette formule d'attribution par cooptation et en deux étapes constitue une différence avec d'autres coopératives d'habitations ou résidences-services en propriété privée. Elle permet que les voisins soient choisis et non subis, ce qui favorise la dynamique d'apprentissage de l'écologie communautaire, tout en préservant la sphère privée.