Discussion:Big Brother contre les netizens
Diverses propositions
Diverses propositions pour un test avant le démarrage d'une coopération avec des journalistes en formation
Proposition d'article BB vs n-zen par Emilie
Proposition d'article BB vs n-zen Laure-Helene
Proposition d'article BB vs n-zen par Livia
Proposition d'article BB vs n-zen par Séverine
Diverses notes pour des améliorations - août 2011
- Mieux faire le lien avec les préoccupation "basiques" de protection de la sphère privée (générées par l'adoption massive des réseaux sociaux Faacebook), débat particulièrement d'actualité, tout en renvoyant à un article dédié à ce sujet, sur médias sociaux et éthique - Rajouter des encarts sur bigbrother award
--Théo Bondolfi 20 août 2011 à 16:00 (UTC)
Extrait d'entretien entre Théo Bondolfi et Phil Mundwiler
En définitive, le terme "big brother", n'est pas un terme adapté à ce qu'on est en train de vivre actuellement?
Je te remercie de poser la question, c'est bien parce que ça cadre. Pas exactement, ce que j'essaie de dire, c'est que la technologie n'est ni bonne ni mauvaise, cela dépend ce qu'on en fait. La diaboliser ou la magnifier est une erreur, ce qui est important c'est de rester critique et d'avoir des indicateurs. Parmi les indicateurs, il y a l'indicateur suprême: "Est-ce que je reste critique?". Fondamentalement, quand quelque chose est neuf, le web a 20 ans, nous ça fait à peine 10 ans qu'on l'utilise, collectivement, on a un degré d'usage qui est "de bas niveau de conscience". "On a besoin d'augmenter la conscience en ayant les indicateurs". Il y a 2 extrêmes, entièrement fermé, entièrement ouvert, donc entièrement participatif ou entièrement centralisé. Le gros défi c'est d'être capable de se positionner en ayant suffisamment de regard critique. La thématique sous-jacente c'est donc prendre son destin en main.
Par rapport au titre: "Pourquoi tu mets en opposition big brother et le netizen?
Big brother c'est le 100% centralisé qui contrôle sans permettre au gens de s'impliquer et le netizen c'est 100% impliqué. En synthèse: à travers le web on voit une émergence de plus en plus nombreuse en quantité et en qualité de dynamique où les netizen en fait ils montrent que c'est pas le chaos, l'anarchie (faire référence à d'autres articles). On peut rappeler quelques faits: 1. Science et Nature on fait une étude comparative d'Universalis, de Wikipédia et de Britanicus et son arrivé à la conclusion que c'était au minimum aussi bien Wikipédia. Il n'y a donc pas de question de qualité sur Wikipédia. C'est pas parce que c'est anarchique, d'ailleurs c'est même pas anarchique. 2. Il y a de nouveaux codes, c'est ces codes qu'il faut comprendre. Là on retombe sur d'autres thèmes, on va pas s'étendre mais c'est ça la thématique.
Plutôt que de dire big brother contre les netizens on va dire big brother ou les netizens ou alors "la question de l'esprit critique". Moi ce qui me semblait intéressant c'est que big brother c'était un symbole et que netizen c'était l'autre.
Ce qui me paraît intéressant c'est de dire: en 1984, il y a Orwell qui a imaginé une société où il y a un pouvoir central qui a une main mise extrêmement forte sur ses concitoyens. Que le terreau "Internet" permettrait ça.
Techniquement cela ne permet pas ça.
Si, on peut tracer n'importe qui, n'importe quand. Pourquoi vous voulez pas parler de google? Justement parce que google peut retracer toute ta journée.
On l'a pas exprimé mais c'est parce qu'on pense que c'est pas durable. Dans 10 ans on entendra plus du tout parler de google.
Va expliquer à quelqu'un lisant ton livre que le truc qu'il utilise tous les jours à peu près 150 fois dans 10 ans existera plus. Il faut que tu te bases sur la réalité des faits, et la réalité des faits c'est qu'actuellement est tout le monde est traçable dans ses activités Internet.
Mais c'est une autre question, c'est le mauvais débat. Je comprends ce que tu dis mais c'est le mauvais débat.
Moi je reprends simplement l'aspect big brother Orwell qui était de dire dans 50 ans le contrôle central et informatique des citoyens sera un mode de société. Aujourd'hui on entend beaucoup de personnes décrire l'internet, les réseaux sociaux comme un big brother.
Mais ce que tu viens de dire là c'est excellent pour démarrer l'article, mais est-ce le cas? C'est autant le cas que de dire que le monde n'est que guerre parce qu'il y a des armées partout alors qu'il y a beaucoup de paix.
Et la conclusion à laquelle tu arrives c'est de dire que les outils ne sont que ce qu'on en fait. Il y a donc un premier aspect de dire que les journalistes, les médias, parce que c'est un raccourci utilisent facilement big brother pour définir l'internet. Voilà quels sont les pans (modifier en les mécaniques) de l'internet qui peuvent effectivement faire penser à big brother et que la pensée d'orwell est réalisable et déjà en partie réalisée. Quels sont les défenses immunitaires que l'internet a mis en place tout seul, le web 2.0, le participatif, de masquer son adresse IP, de pouvoir jouer avec la technologie (un hacker peut très bien contourner n'importe quel serveur). Il est donc intéressant de dire: attention, Orwell a livré une vision du monde qui est reprise in extenso mais on est pas du tout là dedans parce que heureusement le web 2.0 est arrivé et il y a une sorte de résistance interne qui a pu s'organiser et qui fait contre-poids à ce danger là. Mais les dangers sont déjà là, les mécanismes sont déjà en place, un google de traçabilité, techniquement parlant, si quelqu'un veut retracer ma journée aujourd'hui, c'est pas très difficile. Avec mon téléphone portable il va savoir que j'étais à Nyon ce matin, grâce à ma carte de crédit que j'étais à Vevey.
Ca on peut le mettre pour introduire.
Deux choses: je pense qu'il a caché dans un roman un message en disant attention aux risques. Ce qu'il ne savait c'est qu'émerge progressivement une conscience, chez un nombre très limité d'acteurs, et probablement que cela va croître, en fait, c'est les propriétés du numérique et non pas des choix technologiques ou de société qui font que la trace est en fait impossible à contrôler par un organe centralisateur. Parce que les propriétés du numériques c'est des propriétés qui permettent la décentralisation. Ce qui ne veut pas dire qu'on le fait. Pourquoi? Parce qu'on est comme des colonisateurs qui font d'abord l'erreur et qui, 500 ans plus tard se rendent comptent qu'ils ont tués la culture amérindienne et qu'en fait on a la chance d'avoir des gens qui résistent de manière proposante parce qu'ils ne peuvent pas se faire tuer. Les colonisateurs, à la différence du monde physique, ne peuvent pas esclavager les amérindiens qui en fait, dans le monde du numérique sont les "ténors du libre".
C'est des gens qui ont compris tout ça et après avoir compris, ils ont développés des outils qui sont dans le top ten de la culture libre et qui font que tout le reste dépend d'eux. Toutes les multinationales dépendent d'eux. La seule petite virgule que ça change dans tout ce que tu as dit, c'est que "oui internet permet de savoir (de tracer) mais pas internet permet à google de savoir, c'est nous qui choisissons de le dire à google. On pourrait choisir de le dire qu'à ceux à qui on veut le dire. Pour ça, il faut qu'on ait des scandales du même type que la vache folle ou la salmonellose, qu'on se rende compte que c'est aussi important que la viande qu'on mange. Mais aujourd'hui on a pas ces scandales, on a pas cette conscience. Donc on se rend pas compte qu'on est en train de livrer les clés de notre vie privée, de notre société ou de notre pays à des intérêts privés contrôlés par actionnaires sans tête qui courent après le profit à court terme dans une économie de casino. Alors que tout le monde est d'accord sur le fait qu'une économie durable elle doit être basée sur d'autres valeurs et en l'occurrence sur le bien commun et la citoyenneté active. Cette toute petite différence qui fait qu'on passe de passif à actif où on peut jouer un rôle. C'est juste ça que je voulais préciser.
Et qu'est ce que tu fais du gouvernement chinois qui contrôle internet avec des salles de 2000 personnes qui regardent le trafic, les mots clés....
C'est un excellent exemple, on appelle ça les hackers rouges, donc c'est les spécialistes en informatique qui sont là pour filtrer au service d'une idéologie mais les résultats, concrètement le résultat est très faible. C'est à dire qu'ils mettent des moyens gigantesques pour obtenir des résultats très faibles. C'est le principe de la long traine appliqué à la politique. C'est le fait que la somme de tous les petits acteurs est équivalente ou supérieure à la somme du gros ou des 2-3 gros. Par exemple, la somme des réseaux sociaux autre que Facebook et google est bien plus importante que les petits et la somme des activistes qui passent entre les mailles du filet en Chine est bien plus grande que celle de ceux qui se font avoir. C'est big brother contre les netizens.
Là tu as une page et demie que tu peux relire.
Attention on a un article sur la long traine, on a un article sur les enjeux citoyens et il y en a un troisième, peut-être qu'il faudra mettre une note pour Séverine que probablement l'article est en train de prendre une forme. Soit c'est un article militant il va dans le chapitre militant, soit c'est un article neutre et on le neutralise, on doit juste le préciser.
Références aux propriétés du numérique. On a un article qui dit ça. Que c'est des propriétés fondamentales comme l'eau et l'air. Tu peux pas manger sous l'eau. Au même titre tu peux pas donner à une personne le contrôle de l'information numérique parce que l'information numérique, les militaires rêvaient d'un système numérique mais il n'y sont pas arrivés. C'est pour ça qu'il y a l'article minitel contre web. L'argent qui était investit dans le minitel était gigantesque alors que le web c'était juste un poste à plein temps, il a créé le web tout seul, mais c'est pas parce que c'était un génie...
Il répondait simplement aux besoins des chercheurs du CERN.
Oui et leurs besoins était "par hasard" 100% en phase avec les propriétés socio-techniques du numérique.
Discussion du 29.07.11
Il faudra faire une brève vérification que Echelon est toujours actif et que c’est toujours ça qui fonctionne. Il faut vérifier sur wikipédia s’il est toujours fonctionnel. Voir si la description de ce qu’est échelon est cohérente par rapport à wikipédia, ou éventuellement reprendre de wikipédia. Reprendre aussi les exemples de mots clés : Fameuse grande blague, mais pas sûr qu’elle soit une bonne idée, mais vous pouvez tenter. Un type qui va chez quelqu’un qu’il aime pas trop, invité à une soirée, prend le téléphone, fait un numéro en Chine, et donne les mots clés (armes, Saddam, dollar). Et les services secrets débarquent ensuite chez l’hôte… Surveillance par mots-clés. Voir dans quelle mesure cette blague est documentée. Attention à ce que se ne soit pas un troll (faux débat en langage info).
- Encart échelon, la thématique de l’encart est « être espionné par une autorité supérieure ». La thématique n’est pas assez mise en avant : Il faut développer la notion du façonnage de l’opinion (risque de tomber dans un autre article) : fabrication du consensus, basé sur des statistiques. Synthétiquement, BB une des utilités discutables, et ne sert pas la liberté citoyenne, de ces systèmes d’accumulation des données sur les comportements et les centres d’intérêts etc c’est façonnage de l’opinion et fabrication du consensus.
- Parenthèse : Laure-Hélène. Dans les principes, on doit faire attention à ne pas annoncer les faits comme objectifs quand ils sont discutables. - Potentiel de fabrication de consensus au détriment de la liberté individuelle et collective ici, mais c’est pas que ça fabrique le consensus. pas affirmation. On est dans un cas de faille de la paix sociale. Au même titre qu’il doit y avoir une sécurité limitaire ou policière pour éviter le vandalisme. Dans un état de non-droit, au même titre, on peut faire ce qu’on peut surnommer une fragilisation de la société civile par la fabrication du consensus. C’est cette notion de fragilisation qui amène certaines personnes à rejeter le BB. C’est ça l’idée qui amène la question de l’esprit critique, articulation cohérente pour cet article.
- Il manque la notion, en quoi cela change avec internet ? Rien sur la qualité, ou l’absence de qualité ou d’équité de traitement. Mais change sur la quantité. On a accès à des bases de données centralisées, à l’échelle de la planète, et non plus d’une région ou d’un groupe. Mondialisation de la surveillance pour servir des intérêts privés qui n’est pas forcément possible quand tout le monde accepte de mettre tous les œufs dans le même panier. L’esprit critique ne doit pas nous faire tomber dans la paranoïa. Il y a un juste milieu sans avoir peur de tout. C’est surtout au niveau des décisions stratégiques individuelles et surtout pour des collectivités que cela joue un rôle : si une entreprise utilise Google doc, que c’est une PME et qu’elle n’est pas dans un domaine stratégique, elle acceptera que ses données soient utilisées pour des intérêts dont elle ne connaît pas le détail, mais le risque est faible. Alors que si c’est une collectivité publique, c’est plus discutable. Typiquement, elle est sensée offrir un environnement neutre, à l’image du refus de mettre de la pub dans les cahier d’école. Point commun, autre mécanique, mais même idée. Donc, influencer et servir des intérêts qui nous échappent.
- Notion de scandale il est écrit « il faut » : en fait on tombe sur une autre thématique. La révolution ne sera pas télévisée, fameuse phrase de feu Gil Scott Heron. C'est pas nécessairement avec les scandales, mais avec l’information. Education en profondeur, en douceur. Si on prend l’exemple de scandales sanitaires, ou dans les questions de transport, on renforce plus facilement la sécurité après Fukushima. Ou on choisi même de changer de technologie. Rupture technologique (thème à part entière, autre article dans le chapitre gagner sa vie). Notion et concept. Changement, rupture technologique avec Fukushima, ou la salmonellose, on change les normes sanitaires, ou après Fukushima, interdiction des camions à transport de produits chimiques dans les tunnels suite à un accident, etc. - Il y a un travail d’anticipation à fournir, c’est comme avec la métaphore de la grenouille d’Al Gore : si on la met dans l’eau froide et qu’on chauffe doucement, elle meurt. Mais si on la mettait directement dans l’eau chaude, elle sauterait hors de la casserole. => anticiper les risques. Il y a des enquêtes sur le pouvoir excessif de Google ou Facebook, on peut faire un encars sur la lettre des responsables de la protection des données de 2010. Texte à citer. Il est neutre, c’est une bonne source.
- Effet entonnoir du comportement collectif. Il faut voir les schémas de l’évolution de la privacy de Facebook. - En 2010, la situation est saine : il y a des intérêts privés, mais aussi des consciences citoyennes qui veillent, comme les hackers, il y a des logiciels libres, beaucoup même, donc une bonne balance. - Voir les 10 manières pour contrôler l’information. (dans Malinfo). Voir ici le combat de Gandhi, et les 4 phases ( la 4ème c’est « on gagne »). Mantra des militants contre la malinfo. Voir aussi Judith Richter (4 méthodes). - Option citoyenne : prise de décision par un groupe. Problème des backdoor. Par exemple, les bases de donnée SAP ou ORACLE : c’est protégé, mais on ne sait pas qui a accès à ces données. L’angle de l’article est bon, mais il faut le reformuler. Que font les netizen ? Mobilisations pour éviter la centralisation. Tentative de certains privés centraliser dans un environnement décentralisateur. Licence creative common (ok pour reproduction).
Remarques sur la première partie du texte : 1984 Orwell est annonciateur d’une tendance très forte aujourd’hui. Invisible et vicieux. Question des préjugés : fait référence à ce que les gens voient comme des préjugés. La question est que les hommes créent des armes, et oublient parfois qu’ils en sont ensuite responsables. => innovation sans base, sans précautions, mènent à l’autodestruction.
Exemple : fond européen sur la citoyenneté. Il y a eu une tentative de création d’une charte. Propriétés du réseau et propriétés socio-technologiques du numérique (propriétés non-discutables, liste de 5) : les informations sont morcelées sur internet. Le risque de centralisation est très limité. Voir l’histoire des drônes qui explosent des cibles en Afganistan, pilotés par des gens assis tranquillement dans leur bureau du Nouveau Mexique, comme s’il s’agissait d’un jeu vidéo. Ici on a clairement un usage inapproprié de la technologie. La tentative de centraliser est contre la nature du numérique. Socio-technologie incompatible sur du long terme. Cloud computing. A titre d'exemple : « Diaspora » = réseau social où personne ne peut accéder au tout. C’est le principe même du web. On distingue l’architecture bazar et l’architecture cathédrale : sous des airs de bazar, Google est en fait une architecture cathédrale.
Qui contrôle les données ? La qualité citoyenne devrait être évaluée comme le reste. Il devrait y avoir une évaluation de l’accès et de l’utilisation des données. C’est le cas pour wikipédia, mais pas pour les autres -> ça sera le travail du Hacker.
- Problème de centralisation de l’info et de la concentration des pouvoirs sur le net, de la manipulation de l’information. Sommes-nous en voie de Bigbrtherisation ? - Facebook est un outil de concentration des pouvoirs et en même temps, a servi la révolution de Jasmin… Google et Facebook sont des outils de contrôle, des outils centralisateurs, mais ont quand même le beau rôle dans cette histoire. C’est pas faux, mais très insuffisant. Une dictature est récupérée par une autre… celle de ces outils. Voir en Union Soviétique, inégalité en lien (manque un bout ici). On peut chercher une liste de cas concrèts : en quoi va-t-on vers une BBisation ? exemples des caméras, des mots clés utilisés pour les frappes chirurgicales, angles d’impact sur l’opinion publique), utilisation des données médicales, etc. - Dans les principes : ne pas oublier de commencer par un état des lieux. (thématique / état des lieux – voir p.148 du livre).
Deuxième enregistrement : On parlait de la fragilisation de la société civile par la fabrication du consensus mais aussi de la fragilisation de la société civile apar plein de choses : autrement dit, réduction de la dynamique démocratique. Et plein d’éléments peuvent la réduire, il faut lister un peu. On peut énumérer les risques des impacts négatifs. Il y a sûrement eu beaucoup de choses publiées sur le bouquin d’Orwell. Avec internet, c'est bien l’ampleur du contrôle qui change, devient plus grande. Idée de l’esprit critique : lorsque ça agit sur beaucoup de gens, c’est la somme des microdécisions individuelles qu’il y aura un gros impact. Il y a quand même une petite notion de résistance. Option citoyenne : résister à l’idée de mettre tous les œufs dans le même panier. Ne pas se réveiller un matin, et que tout le monde se dise houlà, on s’est fait avoir. On s’est fait avoir, et mnt on a des dénis. C’est des dénis qui ne sont pas très loin des patriot acte. (?) Les points suivants : la notion de scandale : fait partie des manières pour éveiller. Dans la dimension option citoyenne de nouveau. On en entend parler seulement quand il y a des scandales, le reste du temps pas tellement. On peut dire aussi qu’il y a eu pas mal d’enquêtes menées sur le pouvoir excessif de Google ou Facebook sur la société. Il y a notamment un élément qui a complétement été oublié, c’est l’encart super qui doit être quelque part, c’est la lettre des responsables de la protection des données, d’avril 2010, courrier commun des responsables des pays. Texte à citer. C’est neutre, dans l’exposé général, ou dans la situation en 2010 peut-être : on a vraiment une situation où des gens disent « c’est votre rôle, vous avez beaucoup de pouvoir et donc beaucoup de responsabilités ». Aux USA, ils font beaucoup de référence à Spiderman. Quand le jeune spiderman se rend compte de son pouvoir, et son oncle lui dit, si tu as beaucoup de pouvoir, alors tu as beaucoup de responsabilités. On est dans une histoire où on jongle avec les concepts de manière élégante. 10 manières pour manipuler. Effet entonnoir (du comportement collectif) de la collectivité : si on fait pas gaffe on risque de tous accepter des choses inacceptables, parce qu’elles ont été développées lentement : voir le schéma « évolution privacy facebook ». Il faut faire en référence à un autre article qui sera sur la privacité. On voit dans ce schéma comment les données mises sur Facebook sont automatiquement devenues publiques par défaut. Comment est-ce que par défaut, les données mises sur Facebook sont devenues publiques et qu’il faut les mettre manuellement en privé. Par contre la notion sur les options citoyennes c’est vraiment dans le sujet : ne pas mettre tous les œufs dans le même panier, ne pas partager ses données dans des environnements citoyens, donc sur des serveurs qui ne sont pas contrôlés par des entités privées. L’option citoyenne, c’est surtout quand on prend des décisions pour un groupe. Si on a une petite PME, c’est moins grave. Grave : SAP, bases de données : elles sont sécurisées, mais on ne sait pas qui y a accès (système de payement), les bases de donnée ORACLE aussi, c’est vraiment Monsieur BB aujourd’hui. Son but est de tuer l’adversaire, on peut voir des vidéos des séances. KIll THEM ALL ! Un vrai dictateur. Histoire des préjugés : garder l’angle initial, de Orwell BB, lister un peu plus les mouvements pro les mouvements anti. Ceux qui disent qu’il ne faut pas céder à la paranoïa et ceux qui disent attention, on est en train d’enlever des mots dans le dictionnaire. Il faut que se soit factuel et synthétique, chercher des listes. Il y a des propriétés du numériques qui montrent que c’est décentralisé, que c’est symétrique, que tout le monde à sa voix (5 propriétés du numérique, les trouver dans l’autre article). C’est antinomique de vouloir contrôler des bases de données centralisées. De vouloir recentraliser. Google essaie, mais c’est créer des îlots de terre sur la mer, on peut y arriver, mais un raz-de-marrée et ça tombe, c’est contre la nature du numérique. C’est socio-techniquement incompatible sur le long terme. Mais à très court terme, ça donne l’image que c’est eux qui contrôlent tout. Donc en résumé on est en train d’entrer dans une logique de cloud computing, de partage. Diaspora a créé un réseau social dans lequel tout le monde installe sur son ordi un morceau des données, mais personne ne peut accéder au tout, parce que les données sont distribuées, partagées avec plusieurs responsables sont co-contributeurs. C’est comme ça que fonctionne le web. On retombe sur la thématique de l’architecture bazar, alors qu’avant on était dans une architecture cathédrale. Et sous des airs de bazar, google est en fait une architecture cathédrale, et Facebook encore plus. Cette thématique est traitée dans un autre article. Pour illustrer très simplement : La base de donnée : qui la contrôle ? La qualité citoyenne de l’usage de la base de donnée, devrait être vérifiée toutes les années, il devrait y avoir des vérificateurs de l’usage citoyen de la base de donnée: il faudrait vérifier l’usage qui est fait des données qui sont stockées. Avec wikipedia, on peut savoir, n’importe qui peut vérifier cela bénévolement. C’est le travail des hackers de vérifier et de dénoncer.