Les cas spéciaux
Comment réagir face à une personne de 77 ans qui se propose de venir habiter dans l'Ecopol mais qui explique qu'elle ne se sent pas la force d'entrer dans l'école technique, qui veut juste pouvoir finir sa vie en paix, donner de l'amour autours d'elle, qui ne souhaite pas entrer dans ce système informatique qu'elle trouve trop compliqué et face auquel elle se sent dépassée? Doit-on simplement dire « non vous n'entrez pas le cadre » ou doit-on faire une exception parce que c'est un cas spécial, chaque personne est unique? La réponse est entre les deux, c'est le principe même d'un lieu vivant que de traiter chaque situation personnalisée tout en assurant que les règles essentielles soient respectées par tous. Il n'y a pas de réponse noire ou blanche pour cette femme. Il y a des conditions spéciales à définir et ces conditions permettront de définir des règles complémentaires, d'affiner le modèle, de préciser. C'est le principe même des constitutions qui évoluent avec des amendement et permettent ainsi que le système soit vivant. Les indicateurs principaux seront toujours l'équité des chances mais aussi les ressources disponibles pour prendre en charge la situation spéciale. Si le projet est florissant il y aura plus de possibilités d'être généreux et de prendre en charge des situation spéciales, si inversement l'aventure Ecopol est menacée, une politique de prudence sera amené afin d'éviter de se disperser sur des cas spéciaux.