Les communautés intentionnelles : Différence entre versions
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On dit souvent : "c'est l'intention qui compte"; Rien n'est plus vrai dans le cas des communautés intentionnelles. | On dit souvent : "c'est l'intention qui compte"; Rien n'est plus vrai dans le cas des communautés intentionnelles. | ||
− | L'expression désigne avant tout un ensemble de personnes d'origines diverses ayant choisi de vivre ensemble en un lieu donné et sous une forme organisationnelle et architecturale définie. C'est le type d'intention qui distingue la communauté d'une autre | + | L'expression désigne avant tout un ensemble de personnes d'origines diverses ayant choisi de vivre ensemble en un lieu donné et sous une forme organisationnelle et architecturale définie. C'est le type d'intention qui distingue la communauté d'une autre. <br> |
Les communautés intentionnelles existent depuis longtemps sous la forme de communautés religieuses principalement, avec les monastères et les couvents par exemple. Les âshram sont notamment présents en Inde depuis au moins 4 000 ans avant J.C... Par exemple dans les Amériques, les Amish, Quakers, Mennonites sont plusieurs millions à vivre en communautés dans la simplicité volontaire, intentionnellement. Des monastères (chrétiens, tibétain ou bouddhiste) au coopératives Kibboutz en Israël, ces communautés variées ne sont pas uniquement unies par une religion mais aussi par un partage plus large : la cohabitation et la coopération professionnelle. | Les communautés intentionnelles existent depuis longtemps sous la forme de communautés religieuses principalement, avec les monastères et les couvents par exemple. Les âshram sont notamment présents en Inde depuis au moins 4 000 ans avant J.C... Par exemple dans les Amériques, les Amish, Quakers, Mennonites sont plusieurs millions à vivre en communautés dans la simplicité volontaire, intentionnellement. Des monastères (chrétiens, tibétain ou bouddhiste) au coopératives Kibboutz en Israël, ces communautés variées ne sont pas uniquement unies par une religion mais aussi par un partage plus large : la cohabitation et la coopération professionnelle. | ||
<br>Ces participants aux communautés intentionnelles cultivent ensemble la terre, pratiquent le troc, la mutualisation des ressources. Les enfants, arrivés à l'âge adulte, peuvent choisir d'y rester ou non. La durée de vie de la communauté dépasse la mort de ses initiateurs. | <br>Ces participants aux communautés intentionnelles cultivent ensemble la terre, pratiquent le troc, la mutualisation des ressources. Les enfants, arrivés à l'âge adulte, peuvent choisir d'y rester ou non. La durée de vie de la communauté dépasse la mort de ses initiateurs. | ||
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*les [http://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9s_de_l'Arche_(de_Lanza_del_Vasto) communautés de l'Arche] initiées par Lanza del Vasto. | *les [http://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9s_de_l'Arche_(de_Lanza_del_Vasto) communautés de l'Arche] initiées par Lanza del Vasto. | ||
*Les [http://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_Emma%C3%BCs communautés Emmaüs] initiées en France dans les années 1950 | *Les [http://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_Emma%C3%BCs communautés Emmaüs] initiées en France dans les années 1950 | ||
− | *Le mouvement socio-économique égalitaire des [http://en.wikipedia.org/wiki/Yamagishi_movement communautés Yamagishi, initiées au Japon, présentes sur presque tous les continents, y compris en Suisse et au Brésil. | + | *Le mouvement socio-économique égalitaire des [http://en.wikipedia.org/wiki/Yamagishi_movement communautés Yamagishi], initiées au Japon, présentes sur presque tous les continents, y compris en Suisse et au Brésil. |
== Le choix de son appartenance == | == Le choix de son appartenance == | ||
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Parallèlement à cette liberté de déplacement accrue, et face à la suprématie des sociétés individualistes, les modes de vie communautaire regagnent du terrain. | Parallèlement à cette liberté de déplacement accrue, et face à la suprématie des sociétés individualistes, les modes de vie communautaire regagnent du terrain. | ||
Ce qui n'était pas choisi autrefois, peut désormais faire l'objet d'un acte délibéré, ''intentionnel''. Chacun est ainsi libre de se diriger vers un nouveau mode de vie. Cette possibilité cependant pas toujours pleinement exercée : combien d'entre nous pensent qu'ils ne peuvent pas s'extraire de leur environnement, qu'ils doivent "gagner leur vie" et que leur logement, leur environnement social, n'est que partiellement volontaire (en d'autres termes, on accepte "à défaut de mieux").<br> | Ce qui n'était pas choisi autrefois, peut désormais faire l'objet d'un acte délibéré, ''intentionnel''. Chacun est ainsi libre de se diriger vers un nouveau mode de vie. Cette possibilité cependant pas toujours pleinement exercée : combien d'entre nous pensent qu'ils ne peuvent pas s'extraire de leur environnement, qu'ils doivent "gagner leur vie" et que leur logement, leur environnement social, n'est que partiellement volontaire (en d'autres termes, on accepte "à défaut de mieux").<br> | ||
− | Aujourd'hui, nous sommes toujours heureux de vivre en famille, en quartier, en communauté, mais le degré d'intention est très variable. Le terme "communauté" peut être utilisé pour remplacer la notion de "quartier". On dit par exemple "participer à la vie de sa communauté" en parlant des activités de son quartier. Mais l'implication en matière de vivre ensemble reste très modeste, simplement parce que le principe dominant, c'est qu'on veut être propriétaire de son logement. Les lois du marché, notamment immobilier, ont plus d'importance que le choix du voisinage. <br>Une autre utilisation du terme communauté pourrait se référer à l'appartenance culturelle, on parle alors de la communauté coréenne, chinoise ou française. <br>L'expression « faire du travail communautaire », se réfère au travail social réalisé dans un quartier, que ce soit pour développer des activités sportives, artistiques ou pour aider les gens à trouver du travail et à défendre leurs droits sociaux. Ici, même si la notion de "communauté" n'est plus à proprement parler intentionnelle, elle reste tout de même importante pour un grand nombre d'humains qui ont compris les limites du tout individualisme. L'être humain est, par nature, un être social. Il a besoin de relations. <br> | + | Aujourd'hui, nous sommes toujours heureux de vivre en famille, en quartier, en communauté, mais le degré d'intention est très variable. Le terme "communauté" peut être utilisé pour remplacer la notion de "quartier". On dit par exemple "participer à la vie de sa communauté" en parlant des activités de son quartier. Mais l'implication en matière de vivre ensemble reste très modeste, simplement parce que le principe dominant, c'est qu'on veut être propriétaire de son logement. Les lois du marché, notamment immobilier, ont plus d'importance que le choix du voisinage. <br>Une autre utilisation du terme communauté pourrait se référer à l'appartenance culturelle, on parle alors de la communauté coréenne, chinoise ou française. <br>L'expression « faire du travail communautaire », se réfère au travail social réalisé dans un quartier, que ce soit pour développer des activités sportives, artistiques ou pour aider les gens à trouver du travail et à défendre leurs droits sociaux. Ici, même si la notion de "communauté" n'est plus à proprement parler intentionnelle, elle reste tout de même importante pour un grand nombre d'humains qui ont compris les limites du tout individualisme. L'être humain est, par nature, un être social. Il a besoin de relations. Choisir sa communauté, c'est choisir d'habiter avec d'autres et de mélanger les cultures. C'est choisir son environnement de stimulation.<br> |
<br>Dans le cas d'un pôle international d'écologie communautaire comme Ecopol, des personnes font le choix de se rassembler, de mettre des ressources en commun et d'adopter un style de vie autour d'intentions multiples. Il n'y a pas de religion commune, mais des pratiques communes. Ecopol tente en effet de concilier diverses "bonnes intentions" économiques, sociologiques, politiques (au sens vie de la cité) au sein d'une démarche cohérente reliée à une intention supérieure : le bien-être et le vivre ensemble durable. | <br>Dans le cas d'un pôle international d'écologie communautaire comme Ecopol, des personnes font le choix de se rassembler, de mettre des ressources en commun et d'adopter un style de vie autour d'intentions multiples. Il n'y a pas de religion commune, mais des pratiques communes. Ecopol tente en effet de concilier diverses "bonnes intentions" économiques, sociologiques, politiques (au sens vie de la cité) au sein d'une démarche cohérente reliée à une intention supérieure : le bien-être et le vivre ensemble durable. | ||
<br>Lors de la création d'un nouveau pôle, il est essentiel de se référer aux communautés intentionnelles du passé pour s'inspirer de leur réussite. Ainsi, on évite d'avancer en tâtonnant, à l'intuition, et au hasard; mais en s'appuyant sur ce qui existe, de manière à savoir où l'on va. Afin de ne pas réinventer la roue, les promoteurs du projet Ecopol ont rendu visite à un grand nombre de communautés intentionnelles. | <br>Lors de la création d'un nouveau pôle, il est essentiel de se référer aux communautés intentionnelles du passé pour s'inspirer de leur réussite. Ainsi, on évite d'avancer en tâtonnant, à l'intuition, et au hasard; mais en s'appuyant sur ce qui existe, de manière à savoir où l'on va. Afin de ne pas réinventer la roue, les promoteurs du projet Ecopol ont rendu visite à un grand nombre de communautés intentionnelles. |
Version du 17 août 2013 à 20:03
On dit souvent : "c'est l'intention qui compte"; Rien n'est plus vrai dans le cas des communautés intentionnelles.
L'expression désigne avant tout un ensemble de personnes d'origines diverses ayant choisi de vivre ensemble en un lieu donné et sous une forme organisationnelle et architecturale définie. C'est le type d'intention qui distingue la communauté d'une autre.
Les communautés intentionnelles existent depuis longtemps sous la forme de communautés religieuses principalement, avec les monastères et les couvents par exemple. Les âshram sont notamment présents en Inde depuis au moins 4 000 ans avant J.C... Par exemple dans les Amériques, les Amish, Quakers, Mennonites sont plusieurs millions à vivre en communautés dans la simplicité volontaire, intentionnellement. Des monastères (chrétiens, tibétain ou bouddhiste) au coopératives Kibboutz en Israël, ces communautés variées ne sont pas uniquement unies par une religion mais aussi par un partage plus large : la cohabitation et la coopération professionnelle.
Ces participants aux communautés intentionnelles cultivent ensemble la terre, pratiquent le troc, la mutualisation des ressources. Les enfants, arrivés à l'âge adulte, peuvent choisir d'y rester ou non. La durée de vie de la communauté dépasse la mort de ses initiateurs.
Comme dans toute forme de communauté, certaines situations sont déviantes et abusives. Ce sont souvent ces dérives qui sont médiatisés. Or nous avons là pourtant d'une fabuleuse source d'apprentissage de la vie en société. La plupart des communautés intentionnelles sont des sources d'inspirations exceptionnelles pour les pratiques écologiques. Quant à leurs points faibles, ils résident principalement dans le faible degrés d'innovation et d'interaction avec les autres modes de vie.
Il y a autant de communautés intentionnelles que d'intentions, notamment :
- religieuses
- fondées sur des valeurs (écologiques par exemple)
- économiques (kolkhozes russes)
Le réseau des communautés intentionnelles est informel, car il est composé de nombreux projets aux idéologies assez marquées (politique, spirituelle, etc.).
A citer par exemple :
- les centres anthroposophes découlant des travaux de Rudolf Steiner.
- les communautés de l'Arche initiées par Lanza del Vasto.
- Les communautés Emmaüs initiées en France dans les années 1950
- Le mouvement socio-économique égalitaire des communautés Yamagishi, initiées au Japon, présentes sur presque tous les continents, y compris en Suisse et au Brésil.
Le choix de son appartenance
Nos ancêtres vivaient dans des grottes, en petits groupes. Nos aïeuls se serraient eux les coudes, au sein de communautés villageoises. Avaient-ils fait le choix de vivre ensemble ou étaient-ils juste motivés par la peur d'être seuls ?
Avec la vulgarisation des moyens de transport rapides (train, voiture, avion), les possibilités de changer de lieu de vie sont décuplées. D'autant plus que le marché du travail nous invite à cultiver toujours davantage la mobilité.
Parallèlement à cette liberté de déplacement accrue, et face à la suprématie des sociétés individualistes, les modes de vie communautaire regagnent du terrain.
Ce qui n'était pas choisi autrefois, peut désormais faire l'objet d'un acte délibéré, intentionnel. Chacun est ainsi libre de se diriger vers un nouveau mode de vie. Cette possibilité cependant pas toujours pleinement exercée : combien d'entre nous pensent qu'ils ne peuvent pas s'extraire de leur environnement, qu'ils doivent "gagner leur vie" et que leur logement, leur environnement social, n'est que partiellement volontaire (en d'autres termes, on accepte "à défaut de mieux").
Aujourd'hui, nous sommes toujours heureux de vivre en famille, en quartier, en communauté, mais le degré d'intention est très variable. Le terme "communauté" peut être utilisé pour remplacer la notion de "quartier". On dit par exemple "participer à la vie de sa communauté" en parlant des activités de son quartier. Mais l'implication en matière de vivre ensemble reste très modeste, simplement parce que le principe dominant, c'est qu'on veut être propriétaire de son logement. Les lois du marché, notamment immobilier, ont plus d'importance que le choix du voisinage.
Une autre utilisation du terme communauté pourrait se référer à l'appartenance culturelle, on parle alors de la communauté coréenne, chinoise ou française.
L'expression « faire du travail communautaire », se réfère au travail social réalisé dans un quartier, que ce soit pour développer des activités sportives, artistiques ou pour aider les gens à trouver du travail et à défendre leurs droits sociaux. Ici, même si la notion de "communauté" n'est plus à proprement parler intentionnelle, elle reste tout de même importante pour un grand nombre d'humains qui ont compris les limites du tout individualisme. L'être humain est, par nature, un être social. Il a besoin de relations. Choisir sa communauté, c'est choisir d'habiter avec d'autres et de mélanger les cultures. C'est choisir son environnement de stimulation.
Dans le cas d'un pôle international d'écologie communautaire comme Ecopol, des personnes font le choix de se rassembler, de mettre des ressources en commun et d'adopter un style de vie autour d'intentions multiples. Il n'y a pas de religion commune, mais des pratiques communes. Ecopol tente en effet de concilier diverses "bonnes intentions" économiques, sociologiques, politiques (au sens vie de la cité) au sein d'une démarche cohérente reliée à une intention supérieure : le bien-être et le vivre ensemble durable.
Lors de la création d'un nouveau pôle, il est essentiel de se référer aux communautés intentionnelles du passé pour s'inspirer de leur réussite. Ainsi, on évite d'avancer en tâtonnant, à l'intuition, et au hasard; mais en s'appuyant sur ce qui existe, de manière à savoir où l'on va. Afin de ne pas réinventer la roue, les promoteurs du projet Ecopol ont rendu visite à un grand nombre de communautés intentionnelles.
Les Amish
Les Amish sont une communauté d'influence protestante qui prône le baptême volontaire et conscient(anabaptiste). Présente en Amérique du Nord, vivant de façon simple et à l’écart de la société moderne, la communauté est toujours en expansion. Le nombre total d’Amish de l’Ancien Ordre (le plus rigoureux, majoritaire) était de 227 000 en 2008, alors que la communauté ne comptait que 123 000 membres en 1992. La population a donc doublé en seize ans. Ce phénomène est dû à une forte natalité (huit enfants par famille en moyenne), et à un nombre croissant de nouveaux adeptes de ce mode de vie. En moyenne la population Amish double tous les vingt ans.
Ces familles protestantes émergent en Europe à partir de 1693, à Sainte-Marie-aux-Mines, lorsqu'un évêque, Jakob Amman (1645-1730), quitte, pour des raisons de divergences théologiques, la branche suisse des Mennonites, après avoir tenté de mobiliser les Frères d'Alsace pour une vie plus simple. Etant persécutés, les Amish partent en Amérique pour y créer des communautés indépendantes. Elles y arrivent par petits groupes, s'y installent et ne bougent plus. Les Amish sont plusieurs millions en Amérique à avoir créé des communautés intentionnelles, parfois dans des régions entières et jusqu'en Argentine. Malgré un faible degré de liberté chez les jeunes, selon la tradition, à l'adolescence, ils peuvent goûter à la vie moderne en ville. Ils sont libres d'y rester ou de rentrer pour réintégrer la communauté, et ainsi affirmer leur "intention".
Bien qu'ils soient souvent taxés d’extrémisme dans leurs pratiques : pas d'électricité, pas d'argent, une religion unique, ils demeurent remarquables par leur proximité avec la nature et leur capacité à s'entendre alors qu'ils sont des milliers. La solidarité communautaire s'exerce par exemple dans la manière de construire les maisons. Des centaines de membres viennent de partout, les femmes préparent à manger, s'occupent de l'intérieur tandis que les hommes amènent du bois et construisent la maison en une journée. Une maison Amish est achevée peu de temps grâce à une forte coopération.
Dans le contexte actuel de dégradation de la qualité de vie, ils sont admirés pour leur mode de vie simple et sain. Créées en 1600, leurs communautés continuent d'exister. La première règle amish est : « Tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure »...
Le phalanstère de Charles Fourier
Né le 7 avril 1772 à Besançon (Doubs) et mort le 10 octobre 1837 (à 65 ans) à Paris, Charles Fourier est un philosophe français, fondateur de l’École sociétaire, considéré par Karl Marx et Friedrich Engels comme une figure du « socialisme critico-utopique ».
Très jeune pendant la révolution française, il présente aux révolutionnaires son projet de ville différente, le Phalanstère. Les révolutionnaires ne sont pas intéressés et le mettent de côté. Il continue quand même ses recherches et diffuse sa pensée.
Dans la théorie de Charles Fourier, le phalanstère est une sorte d'hôtel coopératif pouvant accueillir 400 familles (environs 2 000 membres) au milieu d'un domaine de 400 hectares où l'on cultive avant tout des fruits et des fleurs.
Fourier décrira à loisir les couloirs chauffés, les grands réfectoires et les chambres agréables. Plusieurs disciples de la pensée fouriériste tentèrent l'expérience.
La plus célèbre date de 1846, quand Jean Godin, un industriel français, fonde le familistère de Guise. Dans ce complexe industriel destiné à produire des poêles à bois, les ouvriers et leurs familles vivent ensemble, dans des locaux aménagés pour le bien-être. Au-delà du confort, un système de protection sociale basé sur la solidarité est créé. Ce n'est que dans les années 60 que les activités du familistère de Guise s'arrêteront.
Dans la pensée de Fourier, on retiendra le principe d'une production qui ne détruit pas les liens sociaux.