ECulture & netizenship : kesako ? : Différence entre versions

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(eCulture et Netizenship: kesako?)
 
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'''eCulture = culture numérique '''
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L'expression [[eCulture]] désigne les comportements et pratiques dans un écosystème numérique, tant au niveau individuel que collectif. Par exemple, la manière de traiter les courriels, de partager des informations sur le Web, de gérer la formation à distance, d'animer une communauté virtuelle...
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L'eCulture est un domaine [[transdisciplinarité|transdisciplinaire]], à la croisée des chemins de plusieurs sciences sociales et techniques.
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Sémantiquement, eCulture est le condensé de « [[culture]] de la [[communication]] par voie numérique ». Le "e" symbolise l'[[électronique numérique]], comme dans [[eCommerce]], [[ePortfolio]]...
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En matière d'[[orthographe]], la tendance croissante est à l'usage de eCulture plutôt que e-culture, [[Cyberfolio|ePortfolio]] plutôt que e-portfolio, bien qu'on utilise plus [[Commerce électronique|e-Commerce]] que eCommerce... 
  
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Domaines d'usage : on utilise le terme eCulture tant dans les arts que dans l'économie, la science ou la politique. Il existe diverses notions qui recoupent ce même [[paradigme]], telles que l'ère numérique, le monde digital, la [[société de l'Information]], l'[[infosphère]] ou encore la [[cyberculture]].
  
'''Numérique = nouvel environnement global'''
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L'eCulture s'immisce dans toutes nos pratiques, grâce à son principal outil : Internet. En occident, l'ordinateur fait maintenant partie du quotidien de beaucoup d'entre nous. A ce titre, non seulement nous sommes tous des citoyens de nos propres états, mais en plus nous sommes tous des ''netizens''. Qui en parle ? En ce début de millénaire les médias évoquent abondamment le ''développement durable'', la ''responsabilité sociale des entreprises'', la ''bonne gouvernance''. Les préoccupations les plus brûlantes sont notamment le respect des minorités et des espèces animales ou végétales en voie d'extinction, l'adoption des énergies renouvelables, la qualité des conditions de travail, la non-discrimination, le droit à des services de base pour tous (alimentation, eau, air), l'écologie dans le domaine industriel, le commerce équitable, etc. La citoyenneté numérique fait partie intégrante de ces enjeux. Plus encore, cet ouvrage suggère que '''le numérique devient le fil rouge des enjeux citoyens au travail, en famille ou à l'école'''. Internet peut faciliter nos pratiques dans tous les domaines : recherche, éducation, commerce, protection de la nature...
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'''Netizenship = citoyenneté dans le monde numérique'''
  
Bien utilisé, Internet contribue fortement à faire sauter les verrous des querelles anciennes qui brident la coopération sociale.
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Le savoir appartient à tout le monde, comme Shakespeare et l'aspirine.
  
Pourtant les outils numériques évoluent tellement vite qu'ils peuvent faire peur ou être simplement démotivants. A quoi bon se mettre à jour si tout est différent le lendemain ? Pourquoi s'aventurer dans ce ''Far West'' ? Qui ne s'est jamais senti impuissant et un peu bête face à de ''satanées machines'' ? Qui n'a jamais perdu des fichiers importants ? Qui n'a jamais transféré à ses contacts un courriel de demande d'aide reçu d'un autre internaute, découvrant ensuite que c'était un canular ou un virus, propagé ''à l'insu de son plein gré'' ? Ah l'erreur, la bourde ! Aussi malpropre que de faire tomber un déchet en plastique dans une rivière !
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Le terme '''Netizen''' a été utilisé dès les années 1990 pour parler des citoyens d'Internet. Il est issu de la contraction de ''Net'' (le réseau, Internet) et de ''citizen'' (citoyen). Quand on parle de ''[politique]'', on fait référence à la vie de la cité. Aussi, [[netizenship]] évoque la "vie de la cité à l'ère du numérique". Le mot ''politique'' est trop souvent associé aux affaires politiciennes, notamment de malversations, qui ternissent l'image des élus et perturbe le bon fonctionnement des institutions. Or, on peut aborder sous l'angle citoyen tout acte de relation sociale, pas uniquement le fait de voter. Par exemple :
  
Doit-on se sentir coupables face à nos comportements maladroits ? Pas du tout ! Car ces maladresses ne sont qu'une étape, personnelle et collective. Pourquoi ne pas prendre cela comme un défi ? Le défi d'une évolution vers plus d'habileté dans nos pratiques en société. Essayons de voir les choses ainsi : ''le monde n'est pas malade, il enfante''. Cet ouvrage donne des pistes pour expliquer pourquoi et comment accompagner cette transition, comment favoriser l'accouchement d'une société plus durable en mettant plus de conscience dans la (techno)science. Il donne quelques outils pour mieux faire votre part d'actes citoyens, en connaissance de cause. Notre seul parti pris : se concentrer sur des faits le plus objectivement possible, au service de l'intérêt des générations futures. C'est un message d'espoir. Concrètement, espérons que demain l'éducation au civisme intégrera aussi les enjeux du civisme dans ce nouvel espace citoyen qu'est Internet.
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* notre consommation (nos choix de produits sont des actes politiques)
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* nos relations avec nos voisins (dynamiques communautaires)
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* notre relation avec la nature (animaux, plantes)
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* nos principes de base (règles en famille, à l'école, au travail).
  
 
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'''eCulture = comportements et pratiques dans le monde numérique'''
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'''Écosystèmes = ensemble des vies interconnectées.'''
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Écosystème = ensemble formé par une association ou une communauté d'êtres vivants qui interagissent. Par exemple, l'écosystème d'un lac est formé de la faune et la flore du lac : il est influencé par les minéraux, les bateaux, les rivières qui alimentent le lac, les rejets de produits d'usines et d'engrais dans les sols aux alentours... Bref, c'est un ensemble vivant.
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Idem pour Internet.
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Le bien commun est un bien accessible à tous les membres d'une communauté ; chacun peut l'employer ou le consommer sans que les autres membres puissent l'en empêcher, chacun peut l'endommager ; le bien commun est limité en quantité.
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L'eau, l'air, la diversité des espèces vivantes sont en général considérés comme des biens communs.
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C'est souvent le cas pour l'éducation, la santé, l'environnement, voire l'énergie (mais là se pose le problème d'éviter le gaspillage).
  
L'expression [[eCulture]] désigne les comportements et pratiques dans un écosystème numérique, tant au niveau individuel que collectif. Par exemple la manière de traiter les courriels, de partager des informations sur le web, de gérer la formation à distance, d'animer une communauté virtuelle...
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Les logiciels, les médicaments, les gènes, les semences agricoles font l'objet d'une lutte entre ceux qui voudraient en faire des biens communs universels et ceux qui tentent de se les approprier, notamment à travers l'extension du domaine des brevets (brevets logiciels, brevets sur le vivant).
L'eCulture est un domaine [[transdisciplinarité|transdisciplinaire]], à cheval entre plusieurs sciences sociales et techniques.  
 
  
Sémantiquement, eCulture est le condensé de « [[culture]] de la [[communication]] par voie numérique ». Le "e" symbolise l'[[électronique numérique]], comme dans [[eCommerce]], [[ePortfolio]]...
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Plus récemment, des objets plus surprenants viennent rejoindre cette catégorie de biens, tels que la place disponible pour de nouveaux satellites en orbite géostationnaire ; celle-ci étant maintenant encombrée d'épaves de satellites hors d'usage et de débris, on demande aux opérateurs de "garer" leurs satellites en fin de vie sur une orbite de rebut (notons ici qu'il n'existe qu'une seule orbite géostationaire, située à 35 786 km d'altitude et sur le plan de l'équateur).
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Adapté de [http://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_commun Wikipedia]
  
En matière d'[[orthographe]], la tendance croissante est à l'usage de eCulture plutôt que e-culture, [[Cyberfolio|ePortfolio]] plutôt que e-portfolio, bien qu'on utilise plus [[Commerce électronique|e-Commerce]] que eCommerce...  
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Lire aussi [http://www.2100.org/conf_queau1.html  Du Bien Commun Mondial à l'âge de l'Information], de Philippe Quéau, UNESCO, 1999.
  
Domaines d'usage : on utilise le terme eCulture tant dans les arts que dans l'économie, la science et la politique. Il existe diverses notions qui regroupent ce même [[paradigme]], telle que l'ère numérique, le monde digital, la [[société de l'Information]], l'[[infosphère]] ou encore la [[cyberculture]].
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L'eCulture s'immisce dans toutes nos pratiques, grâce à son principal outil : Internet. L'ordinateur fait maintenant partie du quotidien de beaucoup d'entre nous. A ce titre, non seulement sommes-nous tous des citoyens de nos propres états, mais aussi tous des ''netizens''. Qui en parle ?
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En ce début de millénaire les médias évoquent abondamment le ''développement durable'', la ''responsabilité sociale des entreprises'', la ''bonne gouvernance''. Les préoccupations les plus brûlantes sont notamment le droit à des services de base pour tous (alimentation, eau, air), le respect des minorités et des espèces en voie d'extinction, l'adoption des énergies renouvelables, la qualité des conditions de travail, la non-discrimination, l'écologie dans le domaine industriel, le commerce équitable, etc.
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La citoyenneté numérique fait partie intégrante de ces enjeux. Plus encore, cet ouvrage suggère que '''le numérique devient le fil rouge des enjeux citoyens au travail, en famille ou à l'école'''. C'est une évolution radicale. C'est un fait difficile à accepter. Internet peut faciliter nos pratiques dans tous les domaines : recherche, éducation, commerce, protection de la nature... Comment? En nous amenant, par écran interposé, à développer de nouveaux réflexes, de nouveaux comportements. Comme par exemple celui de partager l'information spontanément, de valider, de modérer, de vérifier et de respecter les sources, de s'auto-former, de reconnaître l'incertitude,... Autant de nouvelles compétences essentielles pour mieux gérer la complexité des relations humaines.
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Cette nouvelle culture numérique contribue fortement à faire sauter les verrous des querelles anciennes qui brident la coopération sociale.
  
'''Netizenship = citoyenneté dans le monde numérique'''
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Pourtant, les outils numériques évoluent tellement vite qu'ils peuvent faire peur ou être simplement démotivants. A quoi bon se mettre à jour si tout est différent le lendemain ? Pourquoi s'aventurer dans ce ''Far West'' ? Qui ne s'est jamais senti impuissant et un peu bête face à de ''satanées machines'' ? Qui n'a jamais perdu des fichiers importants ? Qui n'a jamais transféré à ses contacts un courriel de demande d'aide reçu d'un autre internaute, découvrant ensuite que c'était un canular ou un virus, propagé ''à l'insu de son plein gré'' ? Ah l'erreur, la bourde ! Aussi malpropre que de faire tomber un déchet en plastique dans une rivière !
Le terme '''Netizen''' a été utilisé dès les années 1990 pour parler des citoyens d'Internet. Il est issu de la contraction de ''Net'' (le réseau, Internet) et de ''citizen'' (citoyen). Quand on parle de ''[politique]'', on fait référence à la vie de la cité. Aussi, [[netizenship]] évoque la "vie de la cité à l'ère du numérique". Le mot ''politique'' est trop souvent associé aux affaires politiciennes, notamment de malversations, qui ternissent l'image des élus et perturbe le bon fonctionnement des institutions. Or, on peut aborder sous l'angle citoyen tout acte de relation sociale, pas uniquement le fait de voter. Par exemple :
 
  
* notre consommation (nos choix en la matière peuvent être des actes politiques)
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Doit-on se sentir coupables face à nos comportements maladroits ? Pas du tout ! Car ces maladresses ne sont qu'une étape, personnelle et collective. Pourquoi ne pas prendre cela comme un défi ? Le défi d'une évolution vers plus d'habileté dans nos pratiques en société.
* nos relations avec nos voisins (dynamiques communautaires)
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Essayons de voir les choses ainsi : ''le monde n'est pas malade, il enfante'' (''Xavier Sallatin''). Cet ouvrage donne des pistes pour expliquer pourquoi et comment accompagner cette transition, comment favoriser l'accouchement d'une société plus durable en mettant plus de conscience dans la (techno)science. Il donne quelques outils pour mieux faire votre part d'actes citoyens, en connaissance de cause. Notre seul parti pris : se concentrer sur des faits le plus objectivement possible, au service de l'intérêt des générations futures. C'est un message d'espoir. Concrètement, espérons que demain l'éducation au civisme intégrera aussi les enjeux sociétaux de ce nouvel espace citoyen qu'est Internet.
* notre relation avec la nature (animaux, plantes)
 
* nos principes de base (règles en famille, à l'école, au travail).  
 
  
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Écosystème = ensemble formé par une association ou communauté d'êtres vivants, qui interagissent. Par exemple l'écosystème d'un lac c'est la faune et la flore du lac, qui elles dépendent aussi des minéraux au fond, des bateaux au-dessus, des rejets de produits par les usines aux alentours et dans les rivières qui alimentent le lac, bref... un ensemble vivant. Idem pour Internet.
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[[Article connexe : biosphère et noosphère]]
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Article connexe : [[Biosphère & Noosphère]]
  
 
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=== Encart : Netizen ===
  
== Citations diverses (en option) ==
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On peut traduire Netizen en français par netoyen, ce qui donne netoyenneté pour netizenship. Ou par citoilien, Ces francisations sont très peu utilisées. Aussi, si l'essentiel des termes et des notions clés de cet ouvrage sont en français, le terme netizen est l'exception qui confirme la règle.
"Le monde n'est pas malade, il enfante." Xavier Sallantin, inspiré par Teilhard de Chardin.
 
 
== Encart-s (en option) ==
 
Avis aux francophones. On peut traduire Netizen en français par netoyen, ce qui donne netoyenneté pour netizenship. Ou par citoilien, Ces francisations sont très peu utilisées. Aussi, si l'essentiel des termes et des notions clés de cet ouvrage sont en français, le terme netizen est l'exception qui confirme la règle.
 
 
== Iconographie (en option) ==
 
  
http://www.flickr.com/photos/artheo/1360104877/in/set-72157601965918733/
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=== Encart 2 ===
  
== Reste à faire ==
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"Le monde n'est pas malade, il enfante." Xavier Sallantin, inspiré par Teilhard de Chardin.
Non disponible pour le moment
 
 
== Titres et intros alternatives ==
 
[[eCulture & netizenship ?]]
 
  
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== Sources (en option) ==
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=== Sources et notes ===
  
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Netizen
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Netizen
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eculture
 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eculture
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http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosyst%C3%A8me
== Autres documents pour usages complémentaires (en option) ==
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=== Sources iconographiques ===
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http://www.manager-leader.fr/Image/accueil_2/deux_cerveaux_hbr.jpg
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prévoir de demander autorisation d'usage si nécessaire
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== En ligne ==
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=== Autres documents pour usages complémentaires (en option) ===
 
Non disponible pour le moment
 
Non disponible pour le moment
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=== Conseils de mise en page ===
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''NB : mise en page sous forme d'encarts pour les paragraphes netizenship, eculture et ecosystème''
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'''Numérique = nouvel environnement global'''
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sources: ''A mettre aussi directement dans les titres des paragraphes
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iconographie: ''A mettre en grand avec mention source, demander à bernard bosson de détourer le noir et passer en transparent, ou faire directement ou demander à raph''

Version actuelle datée du 7 février 2011 à 12:45

Version PDF et imprimée

eCulture et Netizenship: kesako?

eCulture = culture numérique

L'expression eCulture désigne les comportements et pratiques dans un écosystème numérique, tant au niveau individuel que collectif. Par exemple, la manière de traiter les courriels, de partager des informations sur le Web, de gérer la formation à distance, d'animer une communauté virtuelle... L'eCulture est un domaine transdisciplinaire, à la croisée des chemins de plusieurs sciences sociales et techniques.

Sémantiquement, eCulture est le condensé de « culture de la communication par voie numérique ». Le "e" symbolise l'électronique numérique, comme dans eCommerce, ePortfolio...

En matière d'orthographe, la tendance croissante est à l'usage de eCulture plutôt que e-culture, ePortfolio plutôt que e-portfolio, bien qu'on utilise plus e-Commerce que eCommerce...

Domaines d'usage : on utilise le terme eCulture tant dans les arts que dans l'économie, la science ou la politique. Il existe diverses notions qui recoupent ce même paradigme, telles que l'ère numérique, le monde digital, la société de l'Information, l'infosphère ou encore la cyberculture.


Netizenship = citoyenneté dans le monde numérique

Le savoir appartient à tout le monde, comme Shakespeare et l'aspirine.

Le terme Netizen a été utilisé dès les années 1990 pour parler des citoyens d'Internet. Il est issu de la contraction de Net (le réseau, Internet) et de citizen (citoyen). Quand on parle de [politique], on fait référence à la vie de la cité. Aussi, netizenship évoque la "vie de la cité à l'ère du numérique". Le mot politique est trop souvent associé aux affaires politiciennes, notamment de malversations, qui ternissent l'image des élus et perturbe le bon fonctionnement des institutions. Or, on peut aborder sous l'angle citoyen tout acte de relation sociale, pas uniquement le fait de voter. Par exemple :

  • notre consommation (nos choix de produits sont des actes politiques)
  • nos relations avec nos voisins (dynamiques communautaires)
  • notre relation avec la nature (animaux, plantes)
  • nos principes de base (règles en famille, à l'école, au travail).

Écosystèmes = ensemble des vies interconnectées.


Écosystème = ensemble formé par une association ou une communauté d'êtres vivants qui interagissent. Par exemple, l'écosystème d'un lac est formé de la faune et la flore du lac : il est influencé par les minéraux, les bateaux, les rivières qui alimentent le lac, les rejets de produits d'usines et d'engrais dans les sols aux alentours... Bref, c'est un ensemble vivant. Idem pour Internet.



Bien commun = base pour tous


Le bien commun est un bien accessible à tous les membres d'une communauté ; chacun peut l'employer ou le consommer sans que les autres membres puissent l'en empêcher, chacun peut l'endommager ; le bien commun est limité en quantité.

L'eau, l'air, la diversité des espèces vivantes sont en général considérés comme des biens communs. C'est souvent le cas pour l'éducation, la santé, l'environnement, voire l'énergie (mais là se pose le problème d'éviter le gaspillage).

Les logiciels, les médicaments, les gènes, les semences agricoles font l'objet d'une lutte entre ceux qui voudraient en faire des biens communs universels et ceux qui tentent de se les approprier, notamment à travers l'extension du domaine des brevets (brevets logiciels, brevets sur le vivant).

Plus récemment, des objets plus surprenants viennent rejoindre cette catégorie de biens, tels que la place disponible pour de nouveaux satellites en orbite géostationnaire ; celle-ci étant maintenant encombrée d'épaves de satellites hors d'usage et de débris, on demande aux opérateurs de "garer" leurs satellites en fin de vie sur une orbite de rebut (notons ici qu'il n'existe qu'une seule orbite géostationaire, située à 35 786 km d'altitude et sur le plan de l'équateur).

Adapté de Wikipedia

Lire aussi Du Bien Commun Mondial à l'âge de l'Information, de Philippe Quéau, UNESCO, 1999.


L'eCulture s'immisce dans toutes nos pratiques, grâce à son principal outil : Internet. L'ordinateur fait maintenant partie du quotidien de beaucoup d'entre nous. A ce titre, non seulement sommes-nous tous des citoyens de nos propres états, mais aussi tous des netizens. Qui en parle ? En ce début de millénaire les médias évoquent abondamment le développement durable, la responsabilité sociale des entreprises, la bonne gouvernance. Les préoccupations les plus brûlantes sont notamment le droit à des services de base pour tous (alimentation, eau, air), le respect des minorités et des espèces en voie d'extinction, l'adoption des énergies renouvelables, la qualité des conditions de travail, la non-discrimination, l'écologie dans le domaine industriel, le commerce équitable, etc. La citoyenneté numérique fait partie intégrante de ces enjeux. Plus encore, cet ouvrage suggère que le numérique devient le fil rouge des enjeux citoyens au travail, en famille ou à l'école. C'est une évolution radicale. C'est un fait difficile à accepter. Internet peut faciliter nos pratiques dans tous les domaines : recherche, éducation, commerce, protection de la nature... Comment? En nous amenant, par écran interposé, à développer de nouveaux réflexes, de nouveaux comportements. Comme par exemple celui de partager l'information spontanément, de valider, de modérer, de vérifier et de respecter les sources, de s'auto-former, de reconnaître l'incertitude,... Autant de nouvelles compétences essentielles pour mieux gérer la complexité des relations humaines. Cette nouvelle culture numérique contribue fortement à faire sauter les verrous des querelles anciennes qui brident la coopération sociale.

Pourtant, les outils numériques évoluent tellement vite qu'ils peuvent faire peur ou être simplement démotivants. A quoi bon se mettre à jour si tout est différent le lendemain ? Pourquoi s'aventurer dans ce Far West  ? Qui ne s'est jamais senti impuissant et un peu bête face à de satanées machines ? Qui n'a jamais perdu des fichiers importants ? Qui n'a jamais transféré à ses contacts un courriel de demande d'aide reçu d'un autre internaute, découvrant ensuite que c'était un canular ou un virus, propagé à l'insu de son plein gré ? Ah l'erreur, la bourde ! Aussi malpropre que de faire tomber un déchet en plastique dans une rivière !

Doit-on se sentir coupables face à nos comportements maladroits ? Pas du tout ! Car ces maladresses ne sont qu'une étape, personnelle et collective. Pourquoi ne pas prendre cela comme un défi ? Le défi d'une évolution vers plus d'habileté dans nos pratiques en société. Essayons de voir les choses ainsi : le monde n'est pas malade, il enfante (Xavier Sallatin). Cet ouvrage donne des pistes pour expliquer pourquoi et comment accompagner cette transition, comment favoriser l'accouchement d'une société plus durable en mettant plus de conscience dans la (techno)science. Il donne quelques outils pour mieux faire votre part d'actes citoyens, en connaissance de cause. Notre seul parti pris : se concentrer sur des faits le plus objectivement possible, au service de l'intérêt des générations futures. C'est un message d'espoir. Concrètement, espérons que demain l'éducation au civisme intégrera aussi les enjeux sociétaux de ce nouvel espace citoyen qu'est Internet.



Article connexe : Biosphère & Noosphère


Encart : Netizen

On peut traduire Netizen en français par netoyen, ce qui donne netoyenneté pour netizenship. Ou par citoilien, Ces francisations sont très peu utilisées. Aussi, si l'essentiel des termes et des notions clés de cet ouvrage sont en français, le terme netizen est l'exception qui confirme la règle.

Encart 2

"Le monde n'est pas malade, il enfante." Xavier Sallantin, inspiré par Teilhard de Chardin.


Sources et notes

http://fr.wikipedia.org/wiki/Netizen http://fr.wikipedia.org/wiki/Eculture http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosyst%C3%A8me

Sources iconographiques

http://www.manager-leader.fr/Image/accueil_2/deux_cerveaux_hbr.jpg

prévoir de demander autorisation d'usage si nécessaire



En ligne

Autres documents pour usages complémentaires (en option)

Non disponible pour le moment

Conseils de mise en page

NB : mise en page sous forme d'encarts pour les paragraphes netizenship, eculture et ecosystème

Numérique = nouvel environnement global

sources: A mettre aussi directement dans les titres des paragraphes

iconographie: A mettre en grand avec mention source, demander à bernard bosson de détourer le noir et passer en transparent, ou faire directement ou demander à raph