Les réseaux sociaux : Différence entre versions

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Face à un monde complexe, en pleine évolution, quoi de plus important que de passer un coup de fil à quelqu'un qu'on connait en disant « toi qui a de l'expérience dans ce domaine pourrais-tu me donner un conseil, pourrais-tu m'aiguiller? Qu'est-ce que t'en penses? Comment réagir? » C'est ça le principe du réseau social, avoir des gens qui partagent des intérêts avec nous et avec qui on peut interagir. L'usage des réseaux sociaux n'est que la prolongation de cette dynamique qui existait déjà avant l'aire numérique. C'est clair qu'aujourd'hui c'est beaucoup plus facile, beaucoup plus pertinent et qu'on a une vision globale de toutes les expertises dans tous les domaines.  
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Dans un monde complexe comme notre société globalisée du XXIe siècle, en constante évolution et où toutes les actions sont le fait de spécialistes (en construction, en pédagogie...), il est courant de s'adresser à ceux que l'on connait pour demander des conseils et des explications. Nous ne pouvons pas tout savoir et nous devons donc faire appel à nos proches pour trouver des informations.  
  
Ma participation à différents réseaux sociaux internationaux comme locaux, œuvrant pour "un monde meilleur", valorisant le bien commun, la justice, les pratiques durables, m'a montré à quel point, ces groupes n'étaient pas homogènes et qu'ils représentaient une grande diversité. Comme les valeurs défendues par ces groupes me paraissaient essentielles et profondes, il m'a semblé important  de contribuer à densifier les liens entre eux (vous trouverez ci dessous le nom de ces différents réseaux ainsi que leurs liens sur le web). La densification du réseau représente la dimension quantitative des liens. Assurer la qualité des liens, c'est à dire une plus grande capacité, entre les acteurs, à coopérer sur des bases encore plus précises, encore plus saines, encore plus efficaces, est peut être plus importante.
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==Partager, s'aider, contribuer==
Dans le contexte d'urgence qui caractérise notre société, et après plus d'un siècle de destruction de la planète, cette densification ne doit plus que jamais être quantitative et surtout  qualitative.
 
  
Mais comment faire concrètement?
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C'est à partir de ce constat que se sont créés les réseaux sociaux. Le principe est simple: permettre à des gens qui partagent des intérêts communs de se rencontrer et d'interagir. L'usage des réseaux sociaux n'est que la prolongation d'une dynamique qui existait déjà avant l'aire numérique. Aujourd'hui, solliciter de l'aide est devenu beaucoup plus facile. La traçabilité des conversations dans les forums nous permet d'avoir une vision globale des expertises dans tous les domaines.
Il faut tout d'abord, accepter de s'ouvrir à certaines pratiques de la culture dite "néolibérale". Des outils comme les objectifs "smart", comme les indicateurs de performances et plus largement comme le "scoring" et le "rating" assurent la qualité de la gestion et permettent d'évaluer la contribution des personnes constituant un groupe.
 
Néanmoins, on ne peut ignorer que ces contributions de qualité ont pour finalité la vente d'arme par exemple.  Bien que cette entreprise génère des revenus permettant de nourrir toute une région, ce qui est important, la finalité reste de fabriquer et de distribuer des armes. L'application de ces outils de gestion peut effectivement être considérée comme inutile car contribuant à une activité fortement critiquable. On peut étendre cette réflexion à l'industrie automobile par exemple. C'est un secteur créateur d'emploi, mais également fortement polluant et dont la finalité n'est pas indispensable.  
 
  
Lorsque, et c'est l'objectif de cet article, on peut mettre ces outils au service du renforcement des liens entre des acteurs et de la qualité d'un projet ces outils deviennent parfaitement utiles.
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La meilleure manière d'expérimenter cette dynamique de réseau et d'essayer concrètement : s'inscrire à différents réseaux sociaux sur le web, réunissant des acteurs internationaux autant que locaux, œuvrant pour "un monde meilleur", valorisant le bien commun, la justice, les pratiques durables. Vous verrez ainsi à quel point ces groupes sont porteurs de sens; ils ne sont pas homogènes et réunissent ainsi des participants aux valeurs diverses.
Imaginez que dans des réseaux tels que: les pionniers du changement, l'économie solidaire, le  microcrédit ou la reforestation; des acteurs proposent l'utilisation d'une plateforme web avec des indicateurs permettant d'avoir un "feedback" réel, sur la qualité de leurs contributions.
 
Cette plateforme pourrait recueillir les réactions des partenaires, des clients et des prestataires, elle pourrait leur permettre de valider si, oui ou non, la prestation a été réalisée dans les délais. Pour s'assurer de la bonne utilisation de la plateforme un contrat écrit simple, clair, lisible et défini avec précision serait établi. De plus, les coûts budgétaires pourraient être maitrisés et complétés selon le type de prestation.
 
Ces éléments de la culture du "management" d'entreprise, utilisés par les acteurs des réseaux cités ci-dessus serviraient les valeurs communes et permettrait de respecter les engagements pris envers l'ensemble de leurs réseaux.
 
  
Pourquoi mettre en place tout ceci?
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Cette diversité rend la démarche essentielle et profonde, il est important de contribuer à en densifier le contenu, tout comme les liens entre ces différents réseaux. La densification du réseau représente la dimension quantitative des liens. Assurer la qualité des liens, c'est à dire une plus grande capacité, entre les acteurs, à coopérer sur des bases encore plus précises, encore plus saines, encore plus efficaces, est peut-être la dimension la plus importante.  
Une des grandes limites des acteurs du bien commun et de l'innovation sociale est leur capacité à "faire confiance" ou à "coopérer" avec des acteurs n'appartenant pas à leur réseau social. Il est plus simple de faire confiance aux personnes avec qui on entretient des liens direct, qu'avec ceux que l'on connait peu. Il n'existe, à ce jour, aucun réseau, combinant la qualité du management et les valeurs de durabilité, éthique, solidarité et bien commun.
 
Un des éléments fondamentaux de cette culture numérique libre est de proposer cette combinaison. Au sein de l'Ecopol, cette innovation sera mise en place. Tant dans le lieu central que dans le réseau d'ambassades.  
 
  
Les compétences nécessaires pour atteindre cet objectif ne sont pas tant des compétences de "surhomme", bardé de diplômes et agissant mécaniquement.  Au contraire, ce sont des compétences  larges, basées sur la curiosité, la capacité à se remettre en question, la faculté d'apprendre de ses erreurs, l'humilité, l'engagement régulier sur le long terme, et la connaissance de ses faiblesses tant sociale que professionnelle. Ces compétences permettent au quotidien de ne pas déranger collègues et compagnons de vie. afin qu'elles ne pèsent pas sur les partenaires et collègues dans la vie.
 
Les acquérir est une des clé d'Ecopol, cela demande une certaine expérience de la vie, une fois acquises elle sont de vrais armes à l'heure de comprendre et de relever les défis contemporains.
 
  
Au sein de l'Ecopol, cette démarche d'acquisition sera faite en commun,  tous ensemble intuitifs ou expérimentés. Elle deviendra réalité si nous acceptons que la technologie soit au service de l'homme, de façon à réduire l'écart entre nos valeurs et nos pratiques.
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== Une liste de réseaux sociaux utiles ==
L'outil web d'Ecopol, nécessitera que chacun fasse l'effort: de se profiler, de présenter ses projets à ses pairs, de demander des retours et des évaluations sur la qualité de ses prestations. Ainsi, le degré de fiabilité et la qualité des projets (ampleur, durée, impact, enjeux) sera raisonnablement mesurable, ce qui permettra des mises en relation entre "entrepreneurs sociaux, agents du changement..."
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Retrouvez une liste des réseaux sociaux utiles sur www.ecopol.net, notamment les réseaux de pionniers du changement, d'entrepreneurs sociaux, de transititionneurs, tels que:
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- http://www.zen3.net (le jardin des citoyens du net)
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- http://www.ekopedia.org (une base de données des meilleures pratiques concrètes)
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- http://www.thetransitioner.org (un réseau d'experts en transition)
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== Être utile et efficace en même temps ==
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Contribuer à l'amélioration qualitative des réseaux sociaux va de pair avec certaines pratiques de la [[culture de la performance]].
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<br>Des outils comme les [[objectifs SMART]], comme les indicateurs de performances et plus largement comme le [[scoring]] et le [[rating]] assurent une gestion de qualité et permettent d'évaluer la contribution des personnes constituant un groupe.<br>Néanmoins, on ne peut ignorer que ces évaluations ont pour finalité la seule recherche des meilleurs résultats possibles, sans prendre en compte l'[[éthique]].
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<br>La gestion de la performance s'applique tout autant à la gestion d'une écoville qu'à la gestion de vente d'armes. Lorsqu'on peut mettre ces outils de gestion des performances au service d'une [[écologie profonde]] et globale et de la qualité d'un projet, ces outils deviennent pertinents. <br>Des réseaux tels que : les [[pionniers du changement]], l'[[économie solidaire]], le [[microcrédit]] ou la [[reforestation]]; pourraient proposer l'utilisation d'une[[ plateforme web]] avec des indicateurs permettant d'avoir un "feedback" réel, sur la qualité de leurs [[contributions]]. <br>Cette plateforme recueillerait les réactions des partenaires, des clients et des prestataires, elle pourrait leur permettre de valider si, oui ou non, la prestation a été réalisée dans les délais. Pour s'assurer de la bonne utilisation de la plateforme un contrat écrit simple, clair, lisible et défini avec précision serait établi. De plus, les coûts budgétaires pourraient être maîtrisés et complétés selon le type de prestation. <br>Ces éléments de la culture du "management" d'entreprise, utilisés par les acteurs des réseaux cités ci-dessus serviraient les valeurs communes et permettraient de respecter les engagements pris envers l'ensemble de leurs réseaux.
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==Faire appel à l'intelligence des foules==
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Les acteurs du bien commun et de l'innovation sociale peuvent éprouver des difficultés à l'heure de "faire confiance" ou de "coopérer" avec des acteurs n'appartenant pas à leur réseau social. Il est plus simple de faire confiance aux personnes avec qui on entretient des liens directs qu'avec ceux que l'on connaît peu. Ces réseaux défendent des valeurs nobles, mènent des actions dignes, mais ne font pas encore suffisamment appel à [[la sagesse des foules]] ou à l''[[intelligence collective]].
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== La culture numérique, au service de l'évolution de l'homme==
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La [[culture numérique libre]] rend possible cette combinaison entre les réseaux sociaux et l'appel à l'intelligence collective.
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Les compétences nécessaires pour atteindre cet objectif ne sont pas tant des compétences de "surhomme" bardé de diplômes et agissant mécaniquement.  Au contraire, ce sont des compétences larges basées sur:
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*la curiosité
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*la capacité à se remettre en question
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*la faculté de tirer parti de ses erreurs
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*l'humilité
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*l'engagement régulier sur le long terme
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*la connaissance de ses faiblesses tant sociales que professionnelles...
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<br>Ces compétences permettent, au quotidien, d'appréhender les rapports avec plus de simplicité et de justesse. Les acquérir est essentiel pour assurer l'harmonie dans un écolieu. Les développer demande une certaine expérience de la vie et nécessite des efforts. Mais une fois acquises, elle sont de vraies armes à l'heure de comprendre et de relever les défis contemporains.
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Au sein d'un éco-lieu, cette démarche d'acquisition peut-être faite en commun. Elle deviendra réalité si chacun accepte que la technologie est au service de l'Homme et que l'outil numérique réduit l'écart entre nos valeurs et nos pratiques.<br>Faire vivre une plateforme web d'un écolieu nécessitera que chacun fasse l'effort: de se profiler, de présenter ses projets à ses pairs, de demander des retours et des évaluations sur la qualité de ses prestations. Ainsi, le degré de fiabilité et la qualité des projets (ampleur, durée, impact, enjeux) sera raisonnablement mesurable, ce qui permettra des mises en relation entre [[entrepreneurs sociaux]], [[agents du changement]], etc.
  
 
Cette nouvelle utilisation du web et la nouvelle manière de considérer les compétences de chacun permettra d'allier éthique et efficacité. A travers tout cela, c'est un immense message d'espoir qui se dessine.
 
Cette nouvelle utilisation du web et la nouvelle manière de considérer les compétences de chacun permettra d'allier éthique et efficacité. A travers tout cela, c'est un immense message d'espoir qui se dessine.

Version actuelle datée du 2 novembre 2012 à 18:05

Dans un monde complexe comme notre société globalisée du XXIe siècle, en constante évolution et où toutes les actions sont le fait de spécialistes (en construction, en pédagogie...), il est courant de s'adresser à ceux que l'on connait pour demander des conseils et des explications. Nous ne pouvons pas tout savoir et nous devons donc faire appel à nos proches pour trouver des informations.

Partager, s'aider, contribuer

C'est à partir de ce constat que se sont créés les réseaux sociaux. Le principe est simple: permettre à des gens qui partagent des intérêts communs de se rencontrer et d'interagir. L'usage des réseaux sociaux n'est que la prolongation d'une dynamique qui existait déjà avant l'aire numérique. Aujourd'hui, solliciter de l'aide est devenu beaucoup plus facile. La traçabilité des conversations dans les forums nous permet d'avoir une vision globale des expertises dans tous les domaines.

La meilleure manière d'expérimenter cette dynamique de réseau et d'essayer concrètement : s'inscrire à différents réseaux sociaux sur le web, réunissant des acteurs internationaux autant que locaux, œuvrant pour "un monde meilleur", valorisant le bien commun, la justice, les pratiques durables. Vous verrez ainsi à quel point ces groupes sont porteurs de sens; ils ne sont pas homogènes et réunissent ainsi des participants aux valeurs diverses.

Cette diversité rend la démarche essentielle et profonde, il est important de contribuer à en densifier le contenu, tout comme les liens entre ces différents réseaux. La densification du réseau représente la dimension quantitative des liens. Assurer la qualité des liens, c'est à dire une plus grande capacité, entre les acteurs, à coopérer sur des bases encore plus précises, encore plus saines, encore plus efficaces, est peut-être la dimension la plus importante.


Une liste de réseaux sociaux utiles

Retrouvez une liste des réseaux sociaux utiles sur www.ecopol.net, notamment les réseaux de pionniers du changement, d'entrepreneurs sociaux, de transititionneurs, tels que: - http://www.zen3.net (le jardin des citoyens du net) - http://www.ekopedia.org (une base de données des meilleures pratiques concrètes) - http://www.thetransitioner.org (un réseau d'experts en transition)


Être utile et efficace en même temps

Contribuer à l'amélioration qualitative des réseaux sociaux va de pair avec certaines pratiques de la culture de la performance.
Des outils comme les objectifs SMART, comme les indicateurs de performances et plus largement comme le scoring et le rating assurent une gestion de qualité et permettent d'évaluer la contribution des personnes constituant un groupe.
Néanmoins, on ne peut ignorer que ces évaluations ont pour finalité la seule recherche des meilleurs résultats possibles, sans prendre en compte l'éthique.
La gestion de la performance s'applique tout autant à la gestion d'une écoville qu'à la gestion de vente d'armes. Lorsqu'on peut mettre ces outils de gestion des performances au service d'une écologie profonde et globale et de la qualité d'un projet, ces outils deviennent pertinents.
Des réseaux tels que : les pionniers du changement, l'économie solidaire, le microcrédit ou la reforestation; pourraient proposer l'utilisation d'uneplateforme web avec des indicateurs permettant d'avoir un "feedback" réel, sur la qualité de leurs contributions.
Cette plateforme recueillerait les réactions des partenaires, des clients et des prestataires, elle pourrait leur permettre de valider si, oui ou non, la prestation a été réalisée dans les délais. Pour s'assurer de la bonne utilisation de la plateforme un contrat écrit simple, clair, lisible et défini avec précision serait établi. De plus, les coûts budgétaires pourraient être maîtrisés et complétés selon le type de prestation.
Ces éléments de la culture du "management" d'entreprise, utilisés par les acteurs des réseaux cités ci-dessus serviraient les valeurs communes et permettraient de respecter les engagements pris envers l'ensemble de leurs réseaux.

Faire appel à l'intelligence des foules

Les acteurs du bien commun et de l'innovation sociale peuvent éprouver des difficultés à l'heure de "faire confiance" ou de "coopérer" avec des acteurs n'appartenant pas à leur réseau social. Il est plus simple de faire confiance aux personnes avec qui on entretient des liens directs qu'avec ceux que l'on connaît peu. Ces réseaux défendent des valeurs nobles, mènent des actions dignes, mais ne font pas encore suffisamment appel à la sagesse des foules ou à lintelligence collective.

La culture numérique, au service de l'évolution de l'homme

La culture numérique libre rend possible cette combinaison entre les réseaux sociaux et l'appel à l'intelligence collective. Les compétences nécessaires pour atteindre cet objectif ne sont pas tant des compétences de "surhomme" bardé de diplômes et agissant mécaniquement. Au contraire, ce sont des compétences larges basées sur:

  • la curiosité
  • la capacité à se remettre en question
  • la faculté de tirer parti de ses erreurs
  • l'humilité
  • l'engagement régulier sur le long terme
  • la connaissance de ses faiblesses tant sociales que professionnelles...


Ces compétences permettent, au quotidien, d'appréhender les rapports avec plus de simplicité et de justesse. Les acquérir est essentiel pour assurer l'harmonie dans un écolieu. Les développer demande une certaine expérience de la vie et nécessite des efforts. Mais une fois acquises, elle sont de vraies armes à l'heure de comprendre et de relever les défis contemporains.

Au sein d'un éco-lieu, cette démarche d'acquisition peut-être faite en commun. Elle deviendra réalité si chacun accepte que la technologie est au service de l'Homme et que l'outil numérique réduit l'écart entre nos valeurs et nos pratiques.
Faire vivre une plateforme web d'un écolieu nécessitera que chacun fasse l'effort: de se profiler, de présenter ses projets à ses pairs, de demander des retours et des évaluations sur la qualité de ses prestations. Ainsi, le degré de fiabilité et la qualité des projets (ampleur, durée, impact, enjeux) sera raisonnablement mesurable, ce qui permettra des mises en relation entre entrepreneurs sociaux, agents du changement, etc.

Cette nouvelle utilisation du web et la nouvelle manière de considérer les compétences de chacun permettra d'allier éthique et efficacité. A travers tout cela, c'est un immense message d'espoir qui se dessine.