ECulture & netizenship : kesako ?
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eCulture et Netizenship: kesako?
eCulture = culture numérique
L'expression eCulture désigne les comportements et pratiques dans un écosystème numérique, tant au niveau individuel que collectif. Par exemple, la manière de traiter les courriels, de partager des informations sur le Web, de gérer la formation à distance, d'animer une communauté virtuelle... L'eCulture est un domaine transdisciplinaire, à la croisée des chemins de plusieurs sciences sociales et techniques.
Sémantiquement, eCulture est le condensé de « culture de la communication par voie numérique ». Le "e" symbolise l'électronique numérique, comme dans eCommerce, ePortfolio...
En matière d'orthographe, la tendance croissante est à l'usage de eCulture plutôt que e-culture, ePortfolio plutôt que e-portfolio, bien qu'on utilise plus e-Commerce que eCommerce...
Domaines d'usage : on utilise le terme eCulture tant dans les arts que dans l'économie, la science ou la politique. Il existe diverses notions qui recoupent ce même paradigme, telles que l'ère numérique, le monde digital, la société de l'Information, l'infosphère ou encore la cyberculture.
Netizenship = citoyenneté dans le monde numérique
Le savoir appartient à tout le monde, comme Shakespeare et l'aspirine.
Le terme Netizen a été utilisé dès les années 1990 pour parler des citoyens d'Internet. Il est issu de la contraction de Net (le réseau, Internet) et de citizen (citoyen). Quand on parle de [politique], on fait référence à la vie de la cité. Aussi, netizenship évoque la "vie de la cité à l'ère du numérique". Le mot politique est trop souvent associé aux affaires politiciennes, notamment de malversations, qui ternissent l'image des élus et perturbe le bon fonctionnement des institutions. Or, on peut aborder sous l'angle citoyen tout acte de relation sociale, pas uniquement le fait de voter. Par exemple :
- notre consommation (nos choix de produits sont des actes politiques)
- nos relations avec nos voisins (dynamiques communautaires)
- notre relation avec la nature (animaux, plantes)
- nos principes de base (règles en famille, à l'école, au travail).
Écosystèmes = ensemble des vies interconnectées.
Écosystème = ensemble formé par une association ou une communauté d'êtres vivants qui interagissent. Par exemple, l'écosystème d'un lac est formé de la faune et la flore du lac : il est influencé par les minéraux, les bateaux, les rivières qui alimentent le lac, les rejets de produits d'usines et d'engrais dans les sols aux alentours... Bref, c'est un ensemble vivant.
Idem pour Internet.
Bien commun = base pour tous
Le bien commun est un bien accessible à tous les membres d'une communauté ; chacun peut l'employer ou le consommer sans que les autres membres puissent l'en empêcher, chacun peut l'endommager ; le bien commun est limité en quantité.
L'eau, l'air, la diversité des espèces vivantes sont en général considérés comme des biens communs. C'est souvent le cas pour l'éducation, la santé, l'environnement, voire l'énergie (mais là se pose le problème d'éviter le gaspillage).
Les logiciels, les médicaments, les gènes, les semences agricoles font l'objet d'une lutte entre ceux qui voudraient en faire des biens communs universels et ceux qui tentent de se les approprier, notamment à travers l'extension du domaine des brevets (brevets logiciels, brevets sur le vivant).
Plus récemment, des objets plus surprenants viennent rejoindre cette catégorie de biens, tels que la place disponible pour de nouveaux satellites en orbite géostationnaire ; celle-ci étant maintenant encombrée d'épaves de satellites hors d'usage et de débris, on demande aux opérateurs de "garer" leurs satellites en fin de vie sur une orbite de rebut (notons ici qu'il n'existe qu'une seule orbite géostationaire, située à 35 786 km d'altitude et sur le plan de l'équateur).
Adapté de Wikipedia
Lire aussi Du Bien Commun Mondial à l'âge de l'Information, de Philippe Quéau, UNESCO, 1999.
L'eCulture s'immisce dans toutes nos pratiques, grâce à son principal outil : Internet. En Occident, l'ordinateur fait maintenant partie du quotidien de beaucoup d'entre nous. A ce titre, non seulement sommes-nous tous des citoyens de nos propres états, mais aussi tous des netizens. Qui en parle ? En ce début de millénaire les médias évoquent abondamment le développement durable, la responsabilité sociale des entreprises, la bonne gouvernance. Les préoccupations les plus brûlantes sont notamment le droit à des services de base pour tous (alimentation, eau, air), le respect des minorités et des espèces en voie d'extinction, l'adoption des énergies renouvelables, la qualité des conditions de travail, la non-discrimination, l'écologie dans le domaine industriel, le commerce équitable, etc. La citoyenneté numérique fait partie intégrante de ces enjeux. Plus encore, cet ouvrage suggère que le numérique devient le fil rouge des enjeux citoyens au travail, en famille ou à l'école. Internet peut faciliter nos pratiques dans tous les domaines : recherche, éducation, commerce, protection de la nature... Cette nouvelle culture contribue fortement à faire sauter les verrous des querelles anciennes qui brident la coopération sociale.
Pourtant, les outils numériques évoluent tellement vite qu'ils peuvent faire peur ou être simplement démotivants. A quoi bon se mettre à jour si tout est différent le lendemain ? Pourquoi s'aventurer dans ce Far West ? Qui ne s'est jamais senti impuissant et un peu bête face à de satanées machines ? Qui n'a jamais perdu des fichiers importants ? Qui n'a jamais transféré à ses contacts un courriel de demande d'aide reçu d'un autre internaute, découvrant ensuite que c'était un canular ou un virus, propagé à l'insu de son plein gré ? Ah l'erreur, la bourde ! Aussi malpropre que de faire tomber un déchet en plastique dans une rivière !
Doit-on se sentir coupables face à nos comportements maladroits ? Pas du tout ! Car ces maladresses ne sont qu'une étape, personnelle et collective. Pourquoi ne pas prendre cela comme un défi ? Le défi d'une évolution vers plus d'habileté dans nos pratiques en société. Essayons de voir les choses ainsi : le monde n'est pas malade, il enfante (Xavier Sallatin). Cet ouvrage donne des pistes pour expliquer pourquoi et comment accompagner cette transition, comment favoriser l'accouchement d'une société plus durable en mettant plus de conscience dans la (techno)science. Il donne quelques outils pour mieux faire votre part d'actes citoyens, en connaissance de cause. Notre seul parti pris : se concentrer sur des faits le plus objectivement possible, au service de l'intérêt des générations futures. C'est un message d'espoir. Concrètement, espérons que demain l'éducation au civisme intégrera aussi les enjeux sociétaux de ce nouvel espace citoyen qu'est Internet.
Article connexe : Biosphère & Noosphère
Encart : Netizen
On peut traduire Netizen en français par netoyen, ce qui donne netoyenneté pour netizenship. Ou par citoilien, Ces francisations sont très peu utilisées. Aussi, si l'essentiel des termes et des notions clés de cet ouvrage sont en français, le terme netizen est l'exception qui confirme la règle.
Encart 2
"Le monde n'est pas malade, il enfante." Xavier Sallantin, inspiré par Teilhard de Chardin.
Sources et notes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Netizen http://fr.wikipedia.org/wiki/Eculture http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosyst%C3%A8me
Sources iconographiques
http://www.manager-leader.fr/Image/accueil_2/deux_cerveaux_hbr.jpg
prévoir de demander autorisation d'usage si nécessaire
En ligne
Autres documents pour usages complémentaires (en option)
Non disponible pour le moment
Conseils de mise en page
NB : mise en page sous forme d'encarts pour les paragraphes netizenship, eculture et ecosystème
Numérique = nouvel environnement global
sources: A mettre aussi directement dans les titres des paragraphes
iconographie: A mettre en grand avec mention source, demander à bernard bosson de détourer le noir et passer en transparent, ou faire directement ou demander à raph