Discussion:Les communautés intentionnelles
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« Communauté intentionnelle » est une expression surtout utilisée au Québec pour désigner un ensemble de personnes d'origines diverses ayant choisi de vivre ensemble en un lieu donné et sous une forme organisationnelle et architecturale définie. C'est l'intention qui distingue la communauté d'une autre.
On recense aujourd'hui au moins six formes de communautés intentionnelles définies :
- la communauté religieuse ou communauté spirituelle (ex: monastère, kiboutz, ashram etc.)
- la commune, habituellement rurale
- l'écovillage
- l'écoquartier
- la coopérative d'habitation (marché locatif, secteur semi-privé)
- le cohabitat
Les communautés intentionnelles regroupent souvent, bien que pas nécessairement, des gens partageant une préoccupation pour l'environnement et ledéveloppement durable.
On parle aussi de communautarisme de lieux de vie.
(Source: www.wikipedia.org)
Le réseau est informel, il est composé de nombreux projets aux idéologies assez marquées (politique, spirituelle, etc.), qui, pour survivre, ont dû s'ouvrir à la différence.
A citer notamment:
- les centres anthroposophes découlant des travaux de Rudolf Steiner
- les communautés Yamagishi, initiées au Japon, présente sur presque tous les continents, y compris en Suisse et au Brésil
- les communautés de l'Arche initiées par Lanza del Vasto
- Les communautés Emmaüs initiées en France dans les années 1950
- le mouvement socio-économique solidaire des Focolari
- les monastères et temples de toutes religions, organisés selon des pratiques globalement très durables
- les projets utopiques plus anciens (phalanstère de Fourier, les Ashram du Mahatma, Gandhi en Inde, ou les projets utopiques, non réalisés, uniquement décrits de Thomas Moore, Marivaux ou de Rabelais)
Remarques Fabien
Nos ancêtres vivaient dans des grottes, en petits groupes. Nos aïeuls se serraient eux aussi les coudes, au sein de communautés villageoises. Avaient-ils fait le choix de vivre ensemble ou étaient-ils juste motivés par la peur d'être seuls ? Avec l'accès aux moyens de transport rapides pour tous comme les trains, la voiture ou l'avion, les possibilités de changer de lieux de vie sont décuplées. D'autant plus que le marché du travail nous invite de plus en plus à cultiver cette mobilité. Parallèlement à cette liberté accrue de déplacement, qui entraîne aussi l'éclatement des structures communautaires, un retour en force du mode de vie communautaire est apparu. Ce qui n'était pas choisi autrefois, peut désormais faire l'objet d'un acte délibéré, intentionnel. Chacun est ainsi libre de se choisir un nouveau mode de vie.