Eau, air, terre, feu, numérique : sacrées propriétés : Différence entre versions

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Version du 2 septembre 2010 à 13:04

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Impossible de nier que nous vivons à une époque de changements très importants, que nous nous situons à un tournant de l'histoire de l'humanité. Et l'omniprésence du numérique est un des fils rouges, voire le fil rouge de cette transition. Qu'est-ce qui est au cœur des changements induits par l'émergence du numérique à l'école, au travail, en famille, dans les gouvernements, et ailleurs ? Réponse : que la principale clé de compréhension de l'eCulture est que les flux d'informations dans l'environnement numérique possèdent cinq propriétés socio-techniques. "Propriétés" car, comme l'air et l'eau, le numérique a des propriétés fondamentales. "Socio-techniques" car ces propriétés sont autant liées aux sciences dures (mathématiques, physique...) qu'aux sciences dites "molles" (psychologie, économie...). Les voici :

   * l'instantanéité (transfert d'informations quasiment immédiat)
   * la décentralisation (pas d'instance pivot pour diriger)
   * l'asynchronicité (chacun agit à son rythme)
   * la multilatéralité (échanges de plusieurs à plusieurs)
   * la symétrie (tout le monde est au même niveau). 

Ces 5 propriétés sont ce que l'on pourrait peut-être s'autoriser à surnommer le "Graal de la communication".

Jusqu'à cette page et dès la prochaine, les affirmations que vous lirez dans l' ouvrage "Netizenship" sont des faits établis à l'aide de sources nombreuses et diverses. Ici, il s'agit d'une hypothèse, d'une proposition. Cette proposition nous semble être au cœur des enjeux de la société de l'information à l'ère du numérique. Elle propose un dénominateur commun pour s'y retrouver, un phare, un point de repère qui reste invariablement disponible, quel que soit le contexte ou le sujet lié aux environnements numériques.

Tout d'abord le contexte. Depuis l'émergence progressive du numérique dans la deuxième partie du 20e siècle, de nombreux experts ont décrits les propriétés du numérique. Au forum économique de Davos, John Perry Barlow écrit sa déclaration d'indépendance du cyberespace. Le philosophe Deleuze parle de "rhizome", tout en dénonçant la "société du spectacle" théorisée par Guy Debord. Chris Anderson, fameux propriétaire du magazine "Wired", qui a souvent un temps d'avance sur les idées, a mis en valeur les travaux de ceux qui parlent de phénomènes fondamentaux du numérique comme l'émergence de [l'intelligence collective], de la [longue traine] ou de la société de l'abondance. Richard Stallman le premier a su relier les enjeux du numérique avec les enjeux de société en définissant les 4 libertés fondamentales du logiciel, puis en favorisant le déploiement de cette culture libre au-delà du logiciel. Tim Berners-Lee parle de Netneutralité comme du phénomène central sur lequel repose toute architecture de flux d'informations durables. Plus en amont, l'école de Palo Alto dans les années soixante a savamment étudié les enjeux des flux d'informations et leurs fruits sont nombreux et savoureux, notamment : - techniquement : la théorie de la l'information de Shannon et Weaver, qui a permis de gagner un temps précieux dans la transmission de données d'un ordinateur à l'autre - socialement : la programmation neurolinguistique, surnommée PNL, qui a fait ses premières gammes dans ce groupe de chercheurs créatifs et s'est aujourd'hui déployée comme discipline proche de la psychologie Intelligence collective, libertés fondamentales, toutes ces notions apportent des clés de lecture pour comprendre ce monde nouveau dans lequel les comportement du numérique influent sur tous nos actes, de manière plus ou moins visible et directe. Mais quand et comment ces clés sont-elles réunies ? Existe-t-il une grille de lecture complète ?

C'est le but de cette proposition, de cette hypothèse. C'est pour cela qu'on peut l'envisager sans prétention exagérée de la surnommer « le Graal de la communication numérique ». Elle est le fruit d'une dizaine d'années d'études à deux, entre Raphaël Rousseau et Théo Bondolfi, inspirés par nombreuses personnalités dont notamment le philosophe Jurgen Habermas, l'informaticien et juriste-chercheur François Wollner de la fondation Cognis, et l'incontournable Richard Stallman qui le premier a identifié et promu la liberté comme fondement de la société numérique.

Cette hypothèse s'appelle les 5 propriétés socio-techniques du numérique. Elle n'a été ni rejetée ni acceptée par la communauté scientifique. Elle se contente d'être un outil d'analyse à disposition, parmi d'autres. Alors pourquoi si peu d'impact ? Essentiellement parce qu'elle se situe aux croisements entre la dimension purement technique, dite "science dure", et la dimension profondément sociale, dite science molle. Et que rares sont les experts académiques qui s'aventurent dans les chemins de traverses. Car le monde académique, historiquement, cloisonne. Les disciplines transversales sont les parents pauvres, sauf si elle peuvent générer de rapides bénéfices et ainsi attirer les investissements privés.

Une part importante des innovations fondamentales socio-techniques du numérique largement adoptées par les simples citoyens sont d'ailleurs nées hors du monde universitaire et dans un cadre profondément transdisciplinaire : l'Internet, le Web, Wikipedia... Or, c'est justement cela la particularité du numérique : c'est le fruit des amours entre la matière et l'esprit, entre la technique et les interactions sociales.

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Citoyen

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